La communauté présidée par Dominique Lefebvre veut remédier aux "fragilités" de son coeur historique, construit sur dalle. Vieillissant, moins attractif, il devrait retrouver pour les élus une fonction de centralité, mais à l'échelle de l'agglomération de 192 000 habitants que constitue désormais Cergy-Pontoise. Enjeu : s'intégrer dans la recomposition territoriale en cours à grande échelle.
Enjambant le "fleuve ferroviaire", EuroRennes accueillerait 200 000 m² à dominante tertiaire avec quelque 800 logements. Le prolongement de la ligne Grande vitesse en 2014 jusqu’à Rennes, et la création de la deuxième ligne de métro de la ville, appellent le secteur de la gare à devenir un grand pôle multimodal. Dans le même temps, il s’agit de réaménager tout ce quartier et de réduire la fracture imposée par les lignes de chemin de fer. Le collectif PGP(u) présentait le 7 avril 2010 ses propositions pour EuroRennes, un projet de ville qui passe par-dessus la gare.