C'est parti pour les premiers lots. Le promoteur Giboire promet de livrer sa "géode de pierre éclatée" début 2018. La SNEF a quant à elle posé le PC de sa résidence hôtelière du rail (RHR) pour entamer les travaux avant la fin de l'année. Ces deux premiers programmes marquent le coup d'envoi de quinze ans de projet urbain autour de la future gare TGV, pendant lesquels se poseront un tour de vingt étages, de (très) nombreux bureaux, 1 500 logements, un PEM, des commerces, des services et des équipements. Pour abriter le grand quartier, FGP, TER et OGI ont imaginé son intégration dans un "paysage construit" de 58 hectares, où les rails sont approchées comme un fleuve, et le toit de la gare conquis par le sol de la ville.
La Métro lance un marché de maîtrise d'oeuvre pour prolonger la ligne A du tramway vers le centre aquatique métropolitain Flottibulle. Sur son chemin, le tronçon desservirait alors les projets urbains d'Echirolles et Pont-de-Claix. Ce projet amorce le développement des transports vers le sud de l'agglomération. En effet, il va de pair avec la relocalisation de la gare TER de Pont-de-Claix sur le secteur. De même, la Métro s'interroge sur les possibilités et les modalités techniques et financières d'une extension de la ligne E vers Flottibulle qui deviendrait alors un important pôle multimodal.
La Ville cherche un prestataire pour doter l'intégralité de son territoire d'une vision cohérente et synthétique, sur la base des trois thèmes clés du PADD : mutation, réunification et identité. Le schéma urbain de principe sur lequel aboutira l'étude devra permettre d'unifier et de penser à toutes les échelles le développement d'une ville qui se transforme progressivement, par à-coups, au fil des PRU, du projet métropolitain et des projets urbains pensés séparément les uns des autres.
Etoffer le centre bourg et créer trois nouveaux quartiers pour répondre à la demande de logements. Tel était l'objectif de la ZAC de 12 hectares sur quatre sites que la commune avait créée en 2010, et confiée à Vendée Expansion. Entre le bourg et les secteurs de l'Esperance, de la Vallée du Loulay et de la Jalousie, 550 logements étaient prévus avec des commerces et des activités artisanales. Mais à l'issue du stade AVP, compte tenu d'évolutions réglementaires - zones humides, faune-flore -, le SHON envisageable a du être diminué de 44 000 m² à 28 000 m². A l'issue de nouveaux diagnostics, la commune, a donc décidé de supprimer sa ZAC, faute d'équilibre financier. Elle relance aujourd'hui le projet et lance une consultation en vue de désigner une nouvelle équipe de conception, chargée d'établir un nouveau projet d'aménagement, et de monter les dossiers de création et de réalisation de la ZAC.