La Ville de Paris lance le marché d'étude d'impact qui remet le secteur Gare des Mines - Fillettes sur les rails. Le principe d'une couverture du périphérique, accueillant des programmes et des espaces publics, est maintenu. Une double ZAC serait créée des deux côtés de la limite communale, l'une par Paris, l'autre par Plaine Commune. Manière, comme l'explique Jean-Louis Missika, de "préfigurer une ZAC métropolitaine". Les premières études menées avec Plaine Commune datent d'il y a quelques années. Elles identifiaient alors un programme de 320 000 m² de surfaces de plancher mixtes, qui "reste encore à finaliser et optimiser car, en l'état actuel de cette hypothèse, il en résulte un bilan pour les charges municipales de Paris trop élevé".
Il devrait dans un an approuver son plan d'action pluri-annuel couvrant toute la région. L'Etablissement public foncier régional et la Société du Grand Paris ont signé hier une convention qui coordonne leurs interventions autour des gares du futur réseau du Grand Paris Express. Une première déclinaison détaillée sur le territoire de Plaine Commune a été également approuvée, en présence de Patrick Braouezec, président de l'agglomération. La SGP acquerra les biens destinés au projet d'infrastructure de transport, l'EPFIF le foncier destiné aux opérations d'aménagement.
Les professionnels privés seront associés pour définir les typologies des 1 800 logements prévus, sur ce site où les fouilles ont mis au jour une nécropole néolithique. La première phase programme près de 240 logements. Normandie Aménagement s'apprête à commercialiser les premiers lots de la ZAC des Hauts-de-l'Orne (48 ha) dans la commune de Feury-sur-Orne (4 200 habitants).
La "grande prairie" imaginée par Michel Desvigne ne sera pas réalisée. "Pas indispensable...", juge le président de la communauté urbaine, Guy Teissier.
Des potentiels constructibles sont mis en évidence, en cohérence avec l'évolution des tissus existants. L'Atelier travaille à la Pompignane avec Praxys, Berim et 2DKS depuis le mois de septembre 2014, après plusieurs mois de dialogue compétitif. Sur un périmètre de réflexion d'une centaine d'hectares, l'équipe doit soumettre en juin 2015 un bilan financier à la SAAM et à la Ville. Si le projet est validé par le politique, les urbanistes entreraient alors, pour une période de huit ans, dans la tranche conditionnelle de leur marché.
