C'est un îlot urbain de 2,7 hectares qui attire toute l'attention de la commune. Cette dernière lance une batterie de consultations en vue de propulser le projet d'Arep Ville, en le confiant à un opérateur unique (ou groupement d'opérateurs), lequel posera un permis de construire avec division en volumes.
La Ville va céder les 78 hectares dont Achères a besoin pour faire éclore le Port Métropolitain Seine Ouest, porté par Ports de Paris. A Ivry-sur-Seine, c'est la Sadev 94 qui s'apprête à acquérir, toujours auprès de la Ville de Paris, non pas une parcelle, mais un fragment de parcelle détaché : l'aménageur compte y réaliser une voie nouvelle pour desservir les programmes futurs de la ZAC Ivry-Confluences. Pour la ZAC des Docks de Saint-Ouen en revanche, le protocole foncier liant les deux communes va être prorogé, le temps de donner de nouvelles orientations au projet audonien, et de compacter les garages à bennes parisiens. Trois cas qui illustrent l'influence foncière de Paris pour les projets urbains hors de ses murs, et sur lesquels le Conseil de Paris, qui se tiendra les 15 et 16 décembre, est invité à se prononcer.
Une procédure "inspirée du dialogue compétitif" est lancée sur les 70 315 m² d'emprise, propriété de l'EPFL du Loiret pour le compte de la communauté d'agglomération Orléans Val-de-Loire. Cette dernière attend des propositions mixtes - environ 350 logements dont 30% de sociaux couplés à de l'activité -, "innovantes" et végétales : sous la forme d'un parc habité, le site Quelle doit faire le lien entre un îlot baillé à la GMF et la forêt d'Orléans.
