La métropole exercerait bien dès 2017 la compétence de concession des grands réseaux urbains. Le gouvernement se prépare à retoucher en partie les modifications apportées par les sénateurs à son texte définissant la métropole du Grand Paris. En partie, car certaines ont eu son aval. Notamment, le fonds d'investissement territorial, introduit par les sénateurs, est maintenu par le gouvernement, qui prévoit qu'il pourra aussi bénéficier à des communes.
Petit coup de théâtre pour grand projet urbain. La désignation de Reichen et Robert & Associés a été enlevée, in extremis, de l'ordre du jour du conseil communautaire de Nîmes Métropole, ce lundi 2 février. Le contenu du projet - plus de 300 000 m² SDP autour de la future gare LGV - divise la majorité. La délibération devrait être reprogrammée à l'occasion d'un conseil exceptionnel, annoncé pour le 23 février 2015. D'ici là, Yvan Lachaud, président de la communauté d'agglomération (UDI), va prendre le temps de consulter les élus... et de leur présenter le projet.
C'est décidément la nouvelle frontière du projet urbain. Au nord de la voie ferrée, après l'îlot Marey, c'est à la friche Stronglight que s'attaquent l'Epora et l'Epase. Mais d'après les études environnementales, une dizaine de sites en tout serait impactée par une pollution incompatible avec les futurs programmes à vocation résidentielle. C'est plus que prévu. Et comme l'Epora compte démolir, décontaminer et viabiliser tous les sites de façon concomitante - avant la fin 2016 -, il cherche un prestataire pour traiter, sur site, non seulement les 20 000 m3 de matériaux pollués de Spotlight, mais aussi les plusieurs milliers de m3 des sites connexes.