L'Etablissement Public Paris-Saclay lance une consultation "innovante" pour la reconversion du Centre national d'études et de formation de la Police Nationale (CNEF). Au milieu des futurs espaces publics du Parc du Moulon et du Carré des Sciences, le bâtiment a été conservé dans le projet OMA pour y développer un lieu dédié au "rassemblement et à la synergie". Son contenu restait à définir. Pour le faire, l'EPPS se tourne en direction des opérateurs, investisseurs, gestionnaires et concepteurs.
Le projet a bien été relancé par la Ville, Nexity et Unibail. Les promoteurs et la collectivité ont enterré la hache de guerre en signant un avenant à leur protocole d'accord d'origine, planifiant les désistements réciproques des litiges en cours. Mieux, les promoteurs ont même trouvé les concepteurs des 45 000 m² de programmes mixtes, et seront prêts à entamer les travaux en 2016. La Ville précise le projet d'Elizabeth et Christian de Portzamparc devrait être un geste d'architecture contemporaine, mariant urbain et nature avec un parc intérieur et ses plantes filtrant la pollution.
L'établissement foncier estime à 6 000 hectares le potentiel régional. L’EPF Nord Pas-de-Calais monte en puissance dans l'appui à l’ingénierie des collectivités pour identifier de nouveaux gisements de terrains, et faciliter l’émergence de projets sur le foncier dont il assure le portage.
Environ 1 200 logements et 30 hectares d'activités sont prévus dans cette ZAC qui doit absorber la croissance de la commune d'Epron, tout en permettant de diversifier sa population. Un AVP a été défini sur l'ensemble du périmètre, et les premières routes ont démarré leurs travaux pour desservir le futur EHPAD, lui-même en chantier et prévu à la livraison cet été. Alors que les premiers PC ont été déposés, Normandie Aménagement observe une rupture de densité entre le nouveau quartier et le bâti environnant. Elle cherche un urbaniste pour recalibrer et redessiner les macrolots.
L'EPF Paca lance un appel à projets sur une parcelle de 950 m², acquise après négociation à l'amiable. Les groupements devront comprendre un bailleur (mandataire), un gestionnaire de résidences étudiantes, et un architecte. Le prix de cession prévisionnel est estimé à près d'1,5 millions d'euros TTC, sans tenir compte de la subvention ANRU à laquelle l'opération est éligible au titre du PNRQAD. Pour la toucher, le foncier va devoir d'abord passer des mains de l'EPF à celles de la Métropole, avant d'être rétrocédé au lauréat de l'appel à projets.