Le gouvernement veut que la construction du Grand Paris soit partagée avec les territoires concernés. Manuel Valls a fait le point, hier mardi 14 avril, sur l'avancement des grands chantiers. Ce fut une revue de détail. Peu de décisions nouvelles, parmi les 51 prises en comité interministériel, et bon nombre de modulations, de retouches, et quelques arbitrages. Le Premier ministre s'est rendu ensuite devant les maires d'Ile-de-France. Ce contact était attendu par les élus, qui n'ont pas toujours compris le retour annoncé de l'Etat dans leurs communes, avec l'objectif de faire construire 200 000 logements en trois ans, bon gré, mal gré. Tout en concédant une période de concertation, le Premier ministre pousse cependant ses projets. Des "pactes territoriaux" seront conclus avec les élus dans les territoires jugés prioritaires. L'Axe Seine est relancé comme un projet structurant, et l'Atelier international du Grand Paris organisera une exposition dans la métropole à l'occasion du sommet Paris Climat 2015. Le préfet de région est désormais chargé, sous l'autorité du Premier ministre, de la coordination de l'ensemble des chantiers listés par le comité interministériel. Prochain rendez-vous : octobre 2015.
Anne Hidalgo a annoncé hier, 14 avril, devant les maires d'Ile-de-France, et en présence du Premier ministre, le lancement d'une consultation "dans les mois qui viennent". Jean-Paul Huchon, de son côté a soutenu également le projet de l'Axe Seine, cependant que Manuel Valls déclarait : "Je souhaite que la Vallée de la Seine prenne appui sur les villes et les communautés de commune d’Ile-de-France et de Normandie."
Pour la phase 3 des Vergers du Tasta, à Bruges, Bordeaux Métropole, aménageur direct de la ZAC, a demandé à une nouvelle équipe de maîtrise d'oeuvre de revisiter le projet : Flint et l'agence Signes Ouest proposent ainsi de nouvelles typologies et de nouveaux épannelages pour mieux faire le lien entre les tissus pavillonnaires et collectifs qui entourent les anciens vergers.
De l'amiante dans les enrobés bitumineux : une problématique actuelle et encore relativement méconnue, et dont la RATP va faire les frais dans le cadre du prolongement de la ligne 11. D'après ses campagnes de diagnostic, entre 4 400 et 6 600 tonnes d'enrobés nécessiteraient une remise en l'état. Elle lance un appel à candidatures pour assurer cette opération de désamiantage.
La Soleam a identifié 35 pôles d'intervention, répartis en trois lots, qu'elle a confié à des groupements emmenés par Arep, Conseil Urbain, et ETH. A travers le millier d'hectares des 6 premiers arrondissements de Marseille, le projet doit intervenir aussi bien sur le bâti dégradé que dans des ensembles en cours de rénovation urbaine ou que sur l'espace public, dont 15 000 m² doivent être repris.