Le plus grand quartier d'habitat social de l'agglomération n'a été ciblé ni par le PNRU, ni par le NPNRU. "Dans l'urgence", la Ville a sollicité le préfet et le président du conseil de région, afin qu'ils apportent leur soutien à la démarche à une candidature municipale pour voir le Chemin Vert déclaré d'intérêt régional par l'Anru. Pour monter son dossier, c'est la direction de l'urbanisme elle-même qui a confectionné un plan de projet, sur la base de l'étude de l'Atelier Serge Renaudie, qui date de 2011. Elle cherche à présent un AMO urbaniste pour mettre en forme un véritable plan-programme.
L'Atelier parisien d'urbanisme a croisé les données de plusieurs sources, notamment les dynamiques de cession, de prise à bail et les permis de construire, pour aboutir à une estimation en hausse. L'analyse par catégories permet d'estimer un potentiel de transformation en logements. Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris chargé du Logement, reprend l'objectif avancé pendant la campagne électorale par l'actuelle majorité municipale : 250 000 m² transformés en logements d'ici 2020, sur les 800 000 m² de bureaux vides, dont 300 000 m² obsolètes. Ce serait un effort en hausse par rapport aux 378 600 m² transformés pendant les deux mandats de Bertrand Delanoë.
La fin des COS aura-t-elle raison des pavillons ? La Ville prépare aussi la révision de son plan d'occupation des sols, valant élaboration du PLU. En parallèle de son appel à projets, elle cherche un prestataire pour produire les documents de la procédure, en mettant un accent tout particulier sur l'impact de la suppression des COS, prescrit par la loi ALUR : c'est par ce levier que la commune protège depuis les années 1990 son tissu pavillonnaire et encourage le maintien des jardins privatifs.
La Ville va céder les stationnements, créés dans les années 1970 au détour des opérations immobilières nées sur les emprises de l'ancienne gare : deux parkings aériens, de 4 500 m² et 7 300 m², à redéployer partiellement sous des ensembles immobiliers en superstructure. Façon pour Béziers de susciter un projet voulu innovant et avec "des incidences avérées en matière économique et commerciale", tout en valorisant son foncier : la Ville a fixé un prix plancher 5,5 millions d'euros minimum.
Jean-Christophe Courtin, directeur général adjoint de l'EPF de Lorraine depuis 2006 - puis directeur délégué l'an dernier - devient le directeur général de l'EPA Alzette-Belval. Il prend la suite de Pascal Gauthier parti diriger l'EPA Nice Ecovallée en septembre 2013. L'intérim avait été assuré par Jean-Claude Moretti, directeur général adjoint.
Pour créer un lotissement dans une commune sous POS, la règle de superficie minimale s'applique au terrain loti, et non à chacun des lots - sauf si le POS écarte l'application de l’article R.123-10-1 qu'a introduit la loi ALUR dans le code de l’urbanisme. Les chroniques de Michel Huet, avocat, sont regroupées dans la rubrique Pratique juridique.