Manuel Tardits, architecte, sociologue, enseignant, installé à Tokyo, donne des clés historiques de compréhension du paradoxe qu'offre la plus grande conubartion du monde, entre un chaos apparent pour l'occidental, et une structure très normée.
Après une réunion de lancement le 12 février 2015 par Sylvia Pinel, les trois groupes de travail associant acteurs publics et privés se retrouvent demain mardi, lors d'une séance animée par la direction de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Paysages (DHUP) de Laurent Girometti.
Pourquoi ne pas remettre en cause la "tradition de gratuité" des infrastructures routières ? La création de péages dans et autour du territoire de la Métropole Européenne de Lille (MEL) encouragerait non seulement le report modal, mais générerait aussi des recettes pour financer des infrastructures alternatives. C'est du moins la conviction de Damien Castelain, président de la MEL, qui a confié le dossier à ses vice-présidents. La MEL cherche à présent un prestataire pour mener une étude d'opportunité.
Le capital de cette filiale "pourrait être ouvert à un troisième actionnaire". L'Etat relance le projet selon un nouveau montage qui devrait séparer la réalisation et l'exploitation de la future infrastructure. Interrogé par le gouvernement, le Conseil d'Etat a jugé le scénario à priori compatible avec les règles européennes de concurrence. Reste à recueillir le blanc-seing de la Commission, avec qui des échanges sont prévus - l'une des complexités juridiques qui pousse le Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie (MEDDE) à s'associer un expert conseil. Une consultation est lancée.
Alors que la SNCF regroupe les équipes immobilières de SNCF, RFF et Fret et des filiales SNEF et ICF, Sophie Boissard, directrice générale de cette branche nouvelle baptisée "SNCF Immobilier", vient d'appeler Fadia Karam pour préfigurer sa direction de la stratégie et de la valorisation.
Le projet, qui se heurte à une forte pollution mal connue, doit décloisonner les 45 hectares d'emprises industrielles pour laisser place à des logements, commerces, équipements, activités, et bureaux. Après 200 ans d'histoire industrielle, le site est vraisemblablement très pollué, mais les remblais successifs et les fuites d'hydrocarbures présentent une géométrie impossible à déterminer par avance. Puisque le choix a été fait de ne pas dépolluer intégralement le site, l'aménageur, Cap Métropole, va devoir cartographier précisément les risques pour mieux le contenir : il lance une étude de caractérisation des terres.
L'AFTRP lance une batterie d'études pour renforcer le poids du "coeur d'agglo", autour du projet de grand pôle intermodal (GPI), qu'une extension du T7 va raccrocher au Val-de-Marne. Résorption de l'habitat indigne, redynamisation de l'appareil commercial et restructuration urbaine doivent, dans les 6 prochaines années, faire en sorte que Juvisy devienne une polarité pour autre chose que ses transports en commun.