A Antony, l'ancienne plus grande résidence universitaire d'Europe ne sera reconstruite in situ que pour moitié : au millier de logements étudiants que comptera la ZAC s'ajouteront tous les éléments d'un nouveau quartier mixte : logements familiaux, commerces, équipements, parkings, espaces publics... A présent que l'Atelier Villes et Paysages a rendu son plan d'aménagement et ses propositions de programmation, le projet se dirige vers son entrée en phase opérationnelle. A ce stade, la Ville va lancer l'étude de sûreté et de sécurité publique (ESSP) - elle prévoit de créer sa ZAC en septembre 2015.
La Métropole lance le marché négocié de maîtrise d'oeuvre, dans un contexte particulier : le projet d'extension de la ligne D et les chantiers du tram-train du Médoc ont été touchés en plein vol par la double annulation de leurs DUP par le tribunal administratif, en octobre 2014. De quoi faire prendre un sérieux retard au développement du réseau de transports dans le nord-ouest bordelais. De plus, l'exécutif s'est engagé dans une démarche importante de maîtrise de ses dépenses : les dépenses de fonctionnement devraient ainsi baisser de 10% à l'échelle de la mandature. C'est donc vers un BHNS - une solution frugale et rapide - que la Métropole se dirige pour sa ligne Bordeaux-Centre / Saint-Aubin-de-Médoc.
La répartition des candidats, site par site, est très inégale. Plus de la moitié des sélectionnés de janvier 2015 ont effectivement déposé une offre, mais l'écrémage naturel n'a pas affecté tous les secteurs de projets de la même manière. La carte de la répartition des projets déposés (voir ci-dessous) révèle des sites plus attractifs que d'autres.
La ligne 1 du tramway va être prolongée de près de 7 kilomètres vers l'est, depuis la station Debourg jusqu'à Hôpitaux Est. Sur son chemin, elle entrera ainsi en correspondance avec les lignes B et D du métro, ainsi qu'avec les lignes 2, 4 et 5 du tramway. Mais surtout, l'extension du T1 va desservir d'importants périmètres de projet, à l'instar de la ZAC Mermoz, ou encore du secteur Gerland.
Il aura fallu plus d’un an à la ville de Lille pour retenir les 3 équipes multidisciplinaires qui vont travailler sur ses sites en mutation.
