Depuis cinq ans, 9 600 logements ont été produits chaque année dans la métropole, dont un tiers dans la ville-centre. Demain, à la Confluence seront lancés 2 200 logements supplémentaires, 800 à la Part-Dieu, 2 500 à Gerland... Lyon s'appuie sur des finances saines pour rester le moteur de son grand territoire.
C'est moins qu'une gare : c'est une halte ferroviaire. Les trains s'y arrêtent d'ailleurs moins qu'à Lavéra, la "vraie" gare de Martigues, troisième ville de la Métropole. Pourtant, c'est sur elle que mise la communauté d'agglomération du pays de Martigues : elle lance une étude de faisabilité et de programmation d'un pôle d'échanges multimodal (PEM) à Croix-Sainte. Avec d'importantes répercussions sur la stratégie générale du territoire, puisque derrière cette opération se cachent un projet urbain, et le déploiement d'une ligne de BHNS.
Gonesse, ce n'est pas que le Triangle : la Ville tente de se régénérer depuis 20 ans, via ZAC, OPAH et OCAH. Mais toujours en se heurtant à un mur réglementaire : celui de la zone C du plan d'exposition au bruit (PEB), qui empêchait la construction de logement. Avec la loi Alur, ce verrou a sauté : l'EPA Plaine de France lance une batterie d'études sur le centre-ville de Gonesse, notamment pour prendre en compte cette nouveauté. L'occasion aussi d'étudier le carrefour Cypierre, où doivent s'articuler le centre ancien, le triangle de Gonesse, et la ZA de la Grande Couture.
Dès son élection à la tête des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian avait annoncé sa volonté de désengager le département de celle qu'on appelle parfois encore la "fac Pasqua". Et de fait, depuis 2007, le pôle universitaire Léonard de Vinci (PULV) - privé, mais aux finances largement abondées par le public - a vu ses subventions fondre comme neige au soleil, passant d'environ 17 millions d'euros à moins de 2 millions d'euros cette année. La fin d'un modèle ? Dans tous les cas, le Conseil Départemental doit préparer l'avenir de ce site universitaire. Il cherche un AMO pour étudier les possibilités de reconversion.
Le programme d'action foncière initié en 2007 n'a pour l'heure permis d'acquérir qu'une quinzaine de parcelles. A présent, la Ville, la Métropole et l'EPF Normandie définissent de bien plus vastes périmètres autour de la gare Saint-Sever. L'EPF lance justement une étude de référentiel foncier, qui viendra alimenter le nouveau programme d'action métropolitain, qui va s'élaborer jusqu'en 2016.
L'EPF de Lorraine (EPFL) navigue décidément entre l'infiniment grand et l'infiniment petit. Tout en réfléchissant à l'avenir des milliers d'hectares et des dizaines de grandes friches qu'il gère à travers la région, il n'omet pas pour autant de traiter des terrains sélectionnés selon la granulométrie la plus fine. Comme à Villotte, 164 habitants, où il mène les études sur le site du Pâtis, qui pourrait accueillir une petite opération de logements.