Les Parisiens veulent "de l'eau, de l'air, de l'ombre", disait déjà Rambuteau pendant la monarchie de Juillet. Plus de 150 ans après le mandat du Préfet qui rendit obligatoire les trottoirs à Paris, l'Atelier parisien d'urbanisme fait un état des lieux des espaces publics de la capitale. De la largeur des trottoirs, des zones d'ombre et de la thermographie, il tire une cartographie des rues où il serait le plus pertinent d'intervenir. Et, surtout, il fait émerger une idée : l'eau est abondante grâce au réseau d'eau non-potable de la Ville - un particularisme parisien -, mais bien trop rare dans l'espace public. Malgré ses multiples avantages.
Des enjeux économiques, résidentiels et naturels se combinent sur près de 400 hectares, et supposent de trouver le bon modèle urbain, en utilisant d'importantes poches de foncier constructible et qualifiable. La communauté d'agglomération de la Côte Basque - Adour va élaborer un schéma directeur, et se demande quelle organisation urbaine est possible en orbite de l'aéroport. Elle cherche actuellement une équipe pluridisciplinaire pour se pencher sur la question.
D'après les estimations du dispositif Orsec départemental, la Défense ne serait impactée que dans le cas d'un épisode sévère. Mais la Défense n'est pas n'importe quel site. L'enchevêtrement urbain du quartier d'affaires fait craindre à son gestionnaire, DeFacto, un effet domino possiblement destructeur : l'établissement public va mener une étude de vulnérabilité. Il cherche actuellement un prestataire pour la réaliser.
La communauté d'agglomération de Roissy Porte de France (CARPF) prépare l'urbanisation du secteur Fermes Sud. Elle cherche actuellement un AMO pour formaliser le contenu de l'opération, qui devrait déboucher sur un appel à opérateurs d'ici à la fin de l'année 2015. Sur les 2,5 hectares en question (l'un des six secteurs de développement au sud de la commune), la programmation risque d'être dense en logements sociaux : Marly-la-Ville sera certainement déclarée carencée lors du prochain décompte de logements locatifs sociaux, en 2016.
A Achères, le manque de solutions pour améliorer la desserte routière interdit actuellement toute urbanisation à l'est de la RN184. Néanmoins, Ports de Paris a décidé de poursuivre le projet suivant les caractéristiques principales présentées lors du débat public, et de lancer les études et procédures, en vue de la déclaration d’utilité publique du projet et de l’obtention des autorisations pour la réalisation des travaux.
L'équipe remporte un important contrat, estimé à 80 millions d'euros HT. C'est elle qui va préparer les marchés de maîtrise d'oeuvre et de conception-réalisation, qui permettront aux chantiers de démarrer dès 2017. En parallèle, le projet relancé s'apprête à connaître une autre avancée importante : l'intégration de sa reconfiguration dans la déclaration d'utilité publique obtenue en 2008. Une nouvelle enquête publique, plus locale, est donc prévue : 10 à 15 communes vont être concernées par la modification de tracé. Celle-ci pourrait se tenir dès le mois d'octobre 2015. Vois Navigables de France (VNF) va s'entourer d'un AMO pour suivre l'ensemble de la procédure, lui servir de conseil, et préparer les réponses à apporter à toutes les recommandations et pré-contentieux.