La Ville va lancer une nouvelle étude urbaine et céder rapidement ses terrains extra-muros. L'idée d'une couverture complète du périphérique, voire d'un immeuble-pont, est en revanche abandonnée : c'est à présent un pont rectiligne par dessus le périphérique qui est projeté pour traverser le grand anneau routier qui sépare Paris de Montreuil. Des orientations qui feront l'objet d'une délibération présentée au prochain Conseil du Paris les 29 et 30 juin.
L'aménageur cherche la maîtrise d'oeuvre d'un nouveau secteur de la Prairie au Duc, où de nouveaux promoteurs ont été désignés en mars 2015. Le prestataire va ainsi devoir penser les liaisons du futur quartier dense, dans l'interstice entre les boulevards de l'Estuaire et de la Prairie au Duc, avec, en ligne de mire, la prochaine frontière de l'Île de Nantes : le futur parc métropolitain qui doit remplacer les emprises ferroviaires géantes, et le futur CHU, qui s'installera sur les terrains de l'actuel marché d'intérêt national (MIN).
Une centrale de mobilité capable de connaître précisément, à un instant T, l'état de la circulation et du stationnement à l'échelle du Pays Ajaccien. Pour la communauté d'agglomération, il s'agirait non seulement d'un substantiel apport statistique sur lequel construire son PDU et toutes ses politiques de déplacements à long terme, mais aussi un outil quotidien pour modifier les comportements des usagers. Elle n'en est pas encore là... Mais l'engrenage est lancé : un appel d'offres est en cours pour fournir la solution technique qui sera déployée sur la phase 1 du projet de "Smart Traffic".
La Ville a priorisé, phasé et chiffré ses interventions. Entre appel aux opérateurs immobiliers et requalification d'équipements publics, la première phase doit être livrée en 2019. Courbevoie cherche actuellement un prestataire pour programmer les premiers équipements et espaces publics par lesquels elle entend requalifier le centre sur dalle Charras, et, par extension, l'ensemble de son coeur de ville.
De fait, la fin de la phase 1 devrait coïncider avec le lancement opérationnel de la phase 2, explique Fabienne Duwez, directrice de la Soreli. La Métropole prolonge ainsi de deux ans la concession des Rives de la Haute-Deûle... ce qui lui évite d'avoir à racheter pour 17,18 millions d'actifs fonciers encore portés par l'opération - une somme qu'elle réaffecte aux projets économiques.