La Métropole cherche un AMO pour renouveler le pilotage du projet sur le périmètre de 500 hectares : de nouveaux périmètres de projet vont s'ouvrir dans les années à venir. L'occasion de trouver une architecture de sa gouvernance à l'heure du passage au statut de Métropole - donc intégrer les nouvelles compétences - et d'un mode de projet résolument orienté vers l'urbanisme négocié : les orientations du "second souffle" insufflé en 2014 par les élus et les techniciens sur le projet sont en cours de polissage au sein "d'ateliers ouverts", croisant maîtres d'oeuvre, promoteurs, industriels et associations.
Nom de code : AusterLyon. Une étude de faisabilité a été inscrite au budget supplémentaire de la Ville, à l'occasion du Conseil de Paris. C'est le groupe "Radicaux de Gauche, Centre et Indépendants" qui a fait inscrire une nouvelle ligne de 10 000 € pour un lancement d'études rapides, sous l'impulsion de son président, Jean-Bernard Bros. Le projet figurait déjà parmi les propositions de l'ancien candidat à l'élection municipale. Il ne sort pas tout à fait de nulle part : indépendamment des plans de la mairie, il a déjà fait l'objet d'études poussées, de la part de S'Pace et d'Antoine Grumbach, via leur Société SEINE. Depuis le début de l'année, la RATP aussi, de son côté, chemine doucement vers les "trams du ciel".
Les travaux pourront commencer début 2017, d'après les élus : la dernière délibération relative à la Tour Triangle a finalement été adoptée par le Conseil de Paris. Plusieurs mois de concertation auront été nécessaires pour représenter un projet amendé aux élus parisiens, dont le scrutin précédent avait été entaché d'irrégularités. Triangle 2 s'est finalement trouvé une majorité, en particulier grâce au soutien d'élus centristes, qui ont apprécié les efforts faits sur la programmation, sans transformation architecturale.
C'est l'un des axes de la stratégie du nord bordelais, autour du lac, où Nicolas Michelin a remporté fin 2014 une mission d'étude : structurer le développement futur autour des grands équipements métropolitains que sont le nouveau stade, le camping, les zones commerciales et le Parc des Expositions. La grande pièce urbaine, installée sur 30 hectares, est justement prête à se renouveler, après trois ans d'études. La SPL SBEPEC, gérante du site dont la Ville conserve la propriété, a choisi son scénario parmi ceux proposés par BMA / Freelance Etudes / Z'A&MO : elle projette de démolir le hall 2 pour permettre la construction d'un nouveau hall. Le concours de maîtrise d'oeuvre sera lancé dès la programmation affinée.