Grand Paris Aménagement fusionnerait avec deux EPA franciliens, et proposera des SEMOP aux élus et aux opérateurs privés. Le rapport remis par Thierry Lajoie à Sylvia Pinel, hier lundi 7 septembre, en décrit les modalités. Le nouveau conseil d'administration de l'AFTRP devenue GPA se réunira le 26 novembre 2015, et désignera le président du nouvel établissement public. Grand Paris Aménagement, dont l'action couvrira huit départements, a vocation à porter les politiques prioritaires nationales, à commencer par le développement d'opérations urbaines produisant des logements. GPA recherchera dans ce but des alliances avec les élus locaux, au travers d'outils nouveaux : contrats, sociétés filiales ou SEM à opération unique. Il sera gouverné par un conseil de 24 membres, dont le président sera désigné au sein du collège des représentants de l'Etat.
La Métropole est vigilante au développement de la commune. Car aux portes de la Presqu'île, le centre-bourg d'Ambarès-et-Lagrave est déjà devenu une petite ville, et la construction de logements, dopée par la disponibilité du foncier, ne ralentit pas. Mais préparer l'avenir implique de penser aux réseaux, aux écoles, au sport, à la culture... Bref, à l'investissement public. La Métropole lance donc une étude pour croiser les deux paramètres : dessiner un scénario de développement à court, moyen et long termes, tout en planifiant les besoins en équipements... et les possibilités de les financer.
La Ville lance une étude de programmation, en vue d'une réhabilitation lourde, qui impliquera vraisemblablement des démolitions-reconstructions. Son objectif premier : passer de 32 à 39 classes. Le moyen d'y arriver : valoriser le foncier du groupe scolaire, en incorporant au projet une opération de logements privés, dont les surfaces sont encore à étudier.