La Ville veut faire de l'ancien collège Piobetta un grand pôle de loisirs, possiblement couplé à des logements de standing. En plein dans le pentagone de l'hypercentre, l'îlot pourrait accueillir jusqu'à 10 000 m² de surface de plancher, sans compter de possibles espaces libérés par le collège Saint-Louis mitoyen, qui pourraient se greffer au projet. La commune lance une consultation de promoteurs sur la base d'une procédure inspirée du dialogue compétitif.
Si Strasbourg passe pour une métropole pionnière des mobilités douces grâce à plusieurs années d'intervention en faveur du tramway, du bus, du vélo et de la marche, la voiture individuelle reste le mode majoritaire à l'échelle de l'agglomération. Pour la collectivité, ce n'est pas une fatalité : dans le volet déplacement de son PLU métropolitain en cours d'élaboration, elle va reprendre les objectifs de son schéma directeur Vélo et de son plan piétons. A savoir, faire passer ces deux modes combinés au-delà des 50% de part modale. Pour concrétiser sa stratégie, la Métropole va lancer une batterie d'études sur les différents thèmes et à différentes échelles.
Les chiffres des autorisations de construction de logements et de mises en chantier au troisième trimestre 2015 traduisent une poursuite de la dynamique enregistrée depuis un an, même si, sur douze mois, le rythme des permis accordés se ralentit. Le mouvement est, quoi qu'il en soit, inégal selon les produits.
Dans toute la France, selon le commissariat général au développement durable (CGDD), les projets ont été moins nombreux en zones rurales et se concentrent dans les aires urbaines. Ce mouvement s'est traduit par une hausse de +7,8% sur un an du prix du mètre carré moyen de terrain à bâtir en secteur diffus. Les surfaces moyennes achetées se sont parallèlement réduites, mais le prix moyen de terrain s'oriente aussi à la hausse. Les DOM représentent 5% du marché total.