Il est très possible que seule Osaka se porte rivale de la France auprès du BIE. Le site français n'est cependant pas encore identifié - le Val-de-Marne semble bien parti, mais Saclay, le Triangle de Gonesse, le Val d'Europe et la Plaine de l'Ourcq sont toujours en lice. "Tout reste ouvert", précise-t-on côté ExpoFrance, tandis que la Département du Val-de-Marne va pousser ses études à un stade avancé, et que l'Essonne (voir encart) prépare sa communication.
Un quartier de 500 logements, majoritairement étudiants, doit voir le jour entre la Porte Dorée et la Porte de Saint-Mandé, en lieu et place de la longue barre qui abrite la Cité Scolaire Paul-Valéry - "PV" pour les intimes. Un permis d'aménager est attendu pour 2018. A ce stade, les études urbaines menées par Quintet (avec SLG Paysage et BETCI) tablent sur une constructibilité totale de 50 000 m², dont le nouveau lycée et son internat, qui doivent voir leur permis de construire déposé de manière imminente.
Sans maîtrise foncière publique, le rôle de l'urbaniste sera prépondérant dans le cadrage des travaux des promoteurs-acquéreurs. Une consultation est en cours pour désigner une équipe d'architecte-urbaniste coordonnateur, tandis que le plan-guide de Dominique Perrault va intégrer le PLUiH sous forme d'orientation d'aménagement et de programmation (OAP). Partant de là, le projet urbain se fera en itération permanente entre la Ville, les porteurs de projets, les propriétaires et les habitants.
Bruno Remoué (en groupement avec l'IAU, TTK, Sareco) a été désigné pour concevoir un projet de pôle intermodal autour de cette gare perdue entre village et plaine agricole. Un enjeu subtil qui devra conjuguer à la fois une problématique immédiate (l'implantation d'une gare dans un espace quasi-vide, à une vingtaine de minutes à pieds du Mesnil-Amelot) et grande échelle : la gare trouve sa véritable vocation dans la desserte de la galaxie de villages seine-et-marnais qui ne profitent pas réellement de la locomotive économique aéroportuaire.
Une seule ZAC doit suffire à absorber toute la croissance de la commune. Le projet multi-sites mêle renouvellement du coeur de ville et extension urbaine - la seule autorisée par les documents d'urbanisme. En tout, entre 475 et 500 logements sont prévus - le PLH métropolitain cible Pont-Péan comme "pôle de proximité" privilégié pour la construction de logements. Le dossier de réalisation de projet de multi-sites devra être validé pour juin 2017.
"Un projet enthousiasmant", pour Gérard Collomb. Signé le 27 décembre 2016, le décret est paru au JO le 29 décembre. Maintenant, la métropole doit délibérer sur le projet précis avant la fin janvier 2017, puis le préfet de région prendra l'arrêté de déclassement. Ce dernier portera sur les portions comprises entre Limonest, au nord, et Pierre-Bénite, au sud - dont la métropole reprendra en charge la gestion à compter du 1er novembre 2017.
Le décret de dissolution de l'Opievoy est paru. La recomposition des acteurs du logement social ne touche pas seulement les Entreprises sociales pour l'habitat (les ESH) désormais regroupées dans Action Logement Immobilier, mais atteint en ce début 2017 les Offices. Ces derniers doivent en effet, aux termes de la loi NOTRe, fusionner à l'échelle intercommunale. Mais on ne compte plus les cas de communes qui, désireuses de conserver la maîtrise de ces parcs communaux, font reprendre les biens immobiliers par des SEM municipales, à l'issue de la dissolution des Offices.