Plus de 60% des surfaces partent simultanément. Une cathédrale des sports de l'UCPA, des logements vendus "neuf avant travaux", deux hôtels, MOB et Jo&Joe d'Accor, un immeuble réversible, 349 maisons, de l'artisanat, un Point P nouvelle génération, le tout chauffé par géothermie... Les permis de construire sont déposés, ou en voie de l'être, pour l'essentiel des programmes du quartier. Ils ont été négociés avec la Ville et avec les propriétaires privés des fonciers, dans le cadre de "l'Atelier Brazza", animé par l'architecte du projet urbain, Youssef Tohmé.
C'est la rotule entre les grands secteurs de projets et le centre-ville : l'îlot des Passages, avec son pavillonnaire en bande, joue un rôle stratégique à l'échelle de la commune. Son patrimoine architectural hérité du 20ème siècle ne semble pas remarquable - encore faudra-t-il se pencher sur son patrimoine social et paysager. Des urbanistes vont être appelés pour étudier l'avenir de ce site, qui doit devenir à terme l'articulation principale entre les grands quartiers de Gennevilliers, dont les Agnettes renouvelées et l'écoquartier Chandon République.
Les choses vont aller très vite, et la Ville ne veut pas oublier la place des habitants autour de la table des négociations - un AMO va être désigné pour mettre au point une stratégie de concertation renforcée autour du projet, qui a pour l'heure surtout associé la collectivité et l'investisseur privé, dans le cadre d'un dialogue original.
Les quartiers Nord ont été identifiés d'intérêt national au NPNRU. Mais pour bien faire, il faudra traiter aussi bien le parc social - une immense tâche en soi - que le parc privé. Quelques grandes copropriétés, totalisant plus de 1 000 logements, présentent en effet d'inquiétants signes de fragilité. Une convention a déjà été signé auprès de l'ANAH pour mettre au point un Programme opérationnel de prévention et d’accompagnement des copropriétés (POPAC) - dispositif qui sera versé au dossier ANRU. Des prestataires vont être appelés pour concrétiser l'initiative.
L'ambition est d'y réaliser un éco-quartier, cependant qu'un "lot anticipé" est en cours. En ce mois de janvier 2017, la concertation se poursuit pour définir le projet de mutation de la grande friche. La maquette du projet est exposée, et l'étude d'impact communiquée au public. Fin 2015, la Ville devait céder les premiers droits à construire sur un "lot anticipé" du site de l'ancienne usine A de feue la Société du Verre Textile - alias Vétrotex. Elle cherchait un promoteur, associé à une équipe de maîtrise d'oeuvre "la plus complète possible", pour poser la première pièce résidentielle du puzzle composé par Patrick Chavannes : jusqu'à 10 000 m² de logements pourraient être construits sur le lot en question, en continuité avec le centre-ville.
L'Atelier UP, en équipe avec TEMAH, a été désignée pour étudier l'avenir de l'entrée ouest de Nîmes, qui décline lentement depuis les années 1990. Ville et Métropole, assistés de la SPL Agate en qualité d'AMO, préparent la création d'une ZAC, sur un périmètre englobant l'ancien marché d'intérêt national, la ZAE du Mas des Rosiers, et le friche viticole du Mas des Juifs. Objectif : insuffler une nouvelle dynamique économique dans ce secteur dégradé.