Le nouveau périmètre du NPNRU est très différent du précédent, et couvre à présent le centre-ville. Il couvre de ce fait une grande partie du territoire communal de Villeneuve-la-Garenne, dont l'urbanisation date majoritairement de l'après-guerre, sous forme de grands ensembles. Le processus de contractualisation auprès de l'ANRU est donc l'occasion de dessiner une stratégie profonde à l'échelle de toute la ville, désormais desservie par le tramway T1 et prochainement mitoyenne du Village Olympique. D'ores et déjà, les premières pistes font état d'une forte densification.
La métropole Aix-Marseille Provence, qui vient d'adopter son Agenda de la mobilité métropolitaine, active le projet d'extension de la ligne 2 du métro de Marseille vers Saint-Loup, inscrit dans le PDU de l'ex-communauté urbaine MPM. Il s'agit de l'un des projets-phare de Marseille en matière de transports avec les extensions nord et sud de son réseau de tramway, dont la maîtrise d'oeuvre devrait être désignée prochainement. Le coût de cette nouvelle infrastructure est estimé entre 600 et 700 millions d'euros.
Les propositions de l'Atelier Ruelle ont été validées par les élus fin 2016 : transformer la gare en pôle d'échanges multimodal (PEM), relier les quartiers entre eux, ouvrir de nouveaux fonciers à l'urbanisation sans chercher à construire à tout prix. Tous les éléments pour créer la "ville à pied", dans un quartier que Ruelle décrit comme une "malle aux trésors urbains cachés". Un AMO va accompagner la Ville en phase pré-opérationnelle.
Bérim se voir confier des études de faisabilité. L'Université Paris-Sud veut convertir une partie de son campus historique d'Orsay-Bures en logements étudiants, au fil des nouvelles constructions programmées sur le Plateau. Malgré l'importance des programmes de résidences étudiantes programmées à travers le cluster Paris-Saclay, elle estime un besoin restant d'environ 35 000 m² SHON. Tout semble donc converger pour transformer certains de ses anciens locaux en logements : des études de faisabilité viennent d'être confiée à Bérim.
Difficile d'imaginer un site plus urbain : c'est pourtant bien là, au milieu des barres de 17 étages, que le bailleur Aquitanis prévoit de faire émerger un nouvel espace agricole. Le quartier est réputé difficile, mais possède une certaine culture de l'agriculture urbaine. Le plus dur sera de faire vivre cette expérimentation dans le temps, en associant un maximum les habitants. Aquitanis s'apprête à consulter des prestataires - architectes, paysagistes, médiateurs - afin de donner vie au projet.