Qui fera fonctionner les lignes ? L'appel d'offres du Charles-de-Gaulle Express (CDGX) a été lancé. Côté Grand Paris Express (GPE), les lignes 15, 16, 17 et 18 se préparent elles aussi à désigner leurs futurs exploitants : le Stif a missionné des AMO pour affiner le montage.
Cinq lots doivent encore sortir de terre dans le projet emblématique aux portes de Paris. La Semip, de son côté, finalise sa maîtrise foncière : le Conseil de Paris qui s'ouvre ce lundi 30 janvier va libérer des droits de vue sur le domaine fluvial, tandis qu'une enquête publique vient de s'ouvrir en vue d'acquérir les deux dernières parcelles privées du périmètre de ZAC.
On y attend des tours et du logement social - la cession pour 2 millions d'euros intègre une décote de 26%. La Ville fait déjà travailler les urbanistes de Sathy, avec les paysagistes de LALU - La Forme et l'Usage -, pour définir un projet commun sur le terrain Guines, la caserne Foch et le secteur Porcon de la Barbinais : des terrains préemptés au fil des ans, et, surtout, des emprises militaires que la Ville rachète à l'Etat au titre de la loi relative à la mobilisation du foncier public. Or, la loi est claire : les programmes immobiliers doivent être livrés dans les cinq ans suivant la vente des terrains. Il faudra donc aller vite. De fait, la concertation a déjà commencé en octobre 2016, sans attendre la cession effective.
Les deux premiers lots vont entrer en phase chantier dans l'année. Les huit programmes suivants vont se trouver des architectes avant 2019. Pour soutenir l’importante opération Gratte-Ciel Centre-Ville, portée par Nicolas Michelin (A/NM/A), architecte urbaniste en chef du projet, et Gérard Pénot, maître d’œuvre des espaces publics, opération qui a vocation à doubler le centre-ville existant, il fallait un lieu où les villeurbannais puissent suivre l’avancée du chantier : une Maison du Projet a été inaugurée, ce 25 janvier.
Trois territoires de la Métropole se distinguent par leur activité foncière et immobilière. Sur un total métropolitain de 10 400 transactions enregistrées par les services fiscaux en 2015 sur du foncier constructible, les territoires les plus actifs ne sont pas ceux que l'on croit.
L'Autorité environnementale milite pour la simplification des procédures de lancement d'opérations d'aménagement. Après avoir regretté les trois procédures en ordre dispersé lancées au Triangle de Gonesse - Europacity d'un côté, Grand Paris Express et ZAC du Triangle de deux autres côtés -, elle demande à Lyon une seule étude d'impact pour deux opérations qui s'mboîtent sur le terrain : le pôle d'échanges Part-Dieu, et le projet Two Lyon...