Marine Le Pen en tête dans 18 000 communes, celles de la France la plus fragile, Emmanuel Macron l'étant dans 7 000, plutôt dans les villes et régions incluses dans des dynamiques positives. Et, de fait, les deux candidats arrivés en tête au premier tour posent des approches tranchées sur les questions urbaines. Après de grands bouleversements dans l’organisation territoriale, alors que l'on veut opposer métropoles et campagnes, ces enjeux seront parmi les marqueurs de l'élection. D’autant que les perspectives proposées par les deux candidats sont souvent opposées.
Paris a vécu la renaissance par Haussmann, Alphand et Barillet-Deschamps de deux massifs forestiers en agglomération, à la façon des parcs paysagers anglais. On planta plus de 400 000 arbres dans celui de Boulogne. Mais à Nantes, depuis 2006, on parle plus de biodiversité et d'attente des générations futures. Cependant, le projet de développement de forêts urbaines dans la trame verte de la métropole nantaise mûrit. L'heure est venue de concrétiser ces plans avec une mission d'étude et de concertation.
Les modalités de montage ou de consultations immobilières seront interrogées. À quelques jours de l'inauguration de la ligne D du tramway, qui doit desservir la ville allemande de Kehl et la ZAC des Deux Rives, la SPL du même nom cherche une AMO pour "enrichir et consolider la stratégie liée à la mise en œuvre du projet urbain". Un projet urbain qui prévoit 4 600 logements sur le secteur, au rythme de 500 unités par an. Une prévision particulièrement haute.
Le nouveau tracé est déclaré d'utilité publique. Entre Somme et Pas-de-Calais, un décret vient modifier celui qui fixait le premier projet, en 2008.
La communauté d'agglomération Grand Paris Sud voulait créer son événement culturel - dans l'esprit de Nantes et des machines de l'Île... Mais le projet se cherche encore.
La loi de finances rectificative 2016 du 29 décembre avait prévu cette ouverture de l'éligibilité aux accédants en BRS. Le décret qui la met en oeuvre publie aussi l'étude d'impact qui garantit le respect en 2017 du plafond de dépense prévu au Code général des impôts. Les établissements de crédit et les sociétés de financement qui distribuent le PTZ peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt. Le même décret maintient pour 2017 les conditions du PTZ.
La mesure assimile les migrants aux victimes d'une catastrophe naturelle ou d'un sinistre. Elle est cependant limitée au cas des demandeurs d'asile. Un décret applicable dès le 24 avril dispense de formalités les constructions nécessaires à l'hébergement d'urgence des personnes migrantes demandant l'asile.