J-3 avant le début de l'événement mondial biannuel organisé par ONU Habitat. Environ 110 Français seront du voyage, représentants de ministères ou d'EPA, élus, entrepreneurs, chercheurs, représentants d'association ou de la société civile. Regroupés sous la bannière du PFVT, le Partenariat français pour la ville et les territoires, ils porteront les recommandations françaises en matière de ville durable, avec cette année un coup de projecteur spécifique sur les droits humains et les communs - la ville inclusive.
Aujourd'hui possible "à titre subsidiaire", leur intervention contribuera à lutter contre l'artificialisation des sols. Valérie Pécresse, présidente de région Île-de-France et de son EPF, vient de l'annoncer : "L'Epfif devra intervenir sur l'agriculture de proximité". Cet objectif, de même que la renaturation des friches urbaines, figurera dans le prochain plan pluri-annuel d'investissement, dont une première version est attendue pour le mois de juin 2020, préparant une adoption à l'automne.
Un centre bus RATP, l'Institut radioprotection de sûreté nucléaire et un immeuble de bureau forment un ensemble qui pourrait muter. Si les propriétaires sont différents, et que chacun a entamé ses propres réflexions, l'EPT Vallée Sud Grand Paris a lancé une étude pour trouver une cohérence à l'ensemble. Il s'agit de l'agence Badia Berger.
Le jeune maire LR de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, également président de la métropole stéphanoise, repart au combat avec, selon les sondages, de grandes chances de l’emporter et de poursuivre l’ambitieux programme de renouvellement de la ville qu’il développe pour attirer les investisseurs. Voulant sortir des clichés surannés d’une ville sinistrée, Saint Etienne arbore aujourd’hui une mutation urbaine et économique volontaristes.
La mutation des friches industrielles de la SNCF se poursuit. En Nouvelle-Aquitaine, un protocole d'accord vient d'être signé entre la région et la filière immobilière du groupe afin de développer un campus ferroviaire sur plus de 27 000 mètres carrés de foncier, dont 14 000 de foncier bâti. Les acteurs du dossier espèrent définir le programme d'études immobilières relatif à cette opération d'ici le mois d'avril.
Elles doivent permettre de faire émerger des lieux de formation, de partage et d'inclusion numérique au cœur de quartiers prioritaires et de territoires ruraux. Les lauréats bénéficieront de financements allant de 75 000 à 150 000 euros sur trois ans, avec un bonus potentiel de 100 000 euros pour les initiatives situées dans des quartiers prioritaires de la politique de la Ville.
