En dépit du droit commun des contrats, de l’ordonnance du 25 mars 2020 sur la prorogation des délais échus durant la période d’urgence sanitaire ou plus récemment du Guide de préconisations de sécurité sanitaire, de nombreuses inconnues demeurent autour de l’impact du Covid-19 sur la continuité des activités de la construction. Notamment, qui va supporter les retards de chantier ? Aurélie Dauger, avocate associée au sein du cabinet LPA-CGR, confie son analyse en se fondant sur la réglementation actuelle, en perpétuel mouvement, tout en faisant appel à l’intelligence des acteurs du chantier, "qui doit plus que jamais être une œuvre collective, résolument humaine, selon des dosages équilibrés".