Alors que la sobriété foncière est déjà un souci de la loi SRU en 2000, les friches sont devenues un enjeu central de développement des territoires, dans un contexte de maîtrise de l’étalement urbain. Pour lever les différentes barrières qui freinent aujourd’hui leur pleine mobilisation, plusieurs mesures se mettent en place : la création d’un fonds friches de 300 millions d’euros, des applications publiques pour mieux recenser les friches, ou encore l’ajustement de la procédure de tiers-demandeur. Mais est-ce suffisant ? Bérengère Joly, directrice juridique de la Fédération des promoteurs Immobiliers, revient sur ces nouveaux dispositifs, tout en suggérant d’autres pistes pour que toutes les lignes bougent, notamment du côté des procédures administratives.