De prime abord, cette interrogation peut paraître insolite au regard de la pratique actuelle de la rédaction des actes et du contentieux des autorisations d’urbanisme, toujours vivace. Pourtant, avec les réformes de 2013 et 2018, qui encadrent désormais strictement les recours contre les permis de construire, et sécurisent davantage les autorisations existantes, le temps est peut-être venu de s’interroger sur la pertinence des conditions suspensives de purge. D’autant que le Conseil d’Etat est venu élargir récemment les hypothèses de régularisation des autorisations. Regards croisés, d’une universitaire, d’une notaire et d’un promoteur autour de cette épineuse question des conditions suspensives, à l’occasion d’une conférence organisée par l’Etude Cheuvreux.