Ceci n'est pas une friche. "Nous accompagnons le compactage de l'activité d'une grande usine Renault, qui libère plus de 140 hectares pour permettre le développement de 4 unités de production de batteries, pour une puissance annuelle de 9 GWh chacune", résume Slimane Bouakil, directeur opérationnel de l'EPF Hauts-de-France, dont il assure aussi l'intérim de la direction générale. Le projet avait été annoncé à grand bruit en juin. Aujourd'hui, le débat public suit son cours, mais l'EPF avance, dans un timing serré. L'EPF portera le terrain le temps de sa mise en état de réemploi, avant de le céder à Douaisis Agglomération, qui prévoit de donner à bail à construction. Coût d'acquisition : 37,5 millions d'euros, la plus importante transaction de l'histoire de l'établissement. L'EPF a désigné Atek Conseil comme maître d'œuvre de déconstruction.
Bussy-Saint-Georges connaît une urbanisation spectaculaire depuis les années 1990, avec une population qui a plus que décuplé. Trois à quatre projets importants façonnent désormais les évolutions de la commune à moyen terme. L'Epamarne accorde notamment une attention particulière au traitement de l'entrée de ville depuis l'autoroute, qui a déjà fait l'objet d'un concours, puis d'un accord-cadre conclu avec le groupement mandaté par l'agence Sathy en 2018. Ce dernier arrivant à terme, l'aménageur recherche une nouvelle maîtrise d’œuvre urbaine pour terminer ce projet et achever la ZAC du Centre-ville.
L'EPF lance des travaux de proto-aménagement sur l'ancien hôpital Lyautey, site dont il assure le portage foncier depuis le début de l'année. La Collectivité européenne d'Alsace va construire un nouveau collège tandis que l'Eurométropole de Strasbourg a l'objectif de réaliser une centaine de logements, de programmer un nouvel équipement à l'étage du "Bâtiment d'honneur" mais également d'aménager un jardin public. Sur les 3 lots à vocation résidentielle, deux seront cédés à des promoteurs pour créer 65 à 70 logements en réhabilitation en accession sociale, libre et maîtrisée.
Le NPNRU centre historique-Les Ferrages a la particularité de couvrir deux entités peu reliées entre elles : le centre historique d'une part et un ensemble d'habitat collectif construit dans les années 60 d'autre part. Après avoir confié dans un premier temps la réalisation du plan-guide à ZCCS et Tetra, la communauté d’agglomération Arles Crau Camargue Montagnette cherche à présent un AMO pour l'accompagner dans sa mise en œuvre opérationnelle et garantir une cohérence sur l'ensemble du périmètre.
Créée en 2015, la ZAC Beau Parc entame sa commercialisation sans attendre la DUP car le temps presse pour les entreprises. Cette opération à vocation économique, d’envergure, développée sur 46 ha tombe à pic car l’offre est inexistante sur le secteur et la demande exponentielle. Beau Parc est Co-aménagé par un partenariat atypique Public/privé, entre Pegasus et la SEM BSE par le biais d’une SAS détenue à 50/50 pour développer une programmation mixte autour de 3 pôles : industrie-artisanat, tertiaire-services et résidentiel
Ancien projet lauréat de l’Appel à projets "Réinventer Paris 1", la transformation d'un site EDF, dans le 18ème arrondissement de Paris, va faire l'objet d'une nouvelle promesse de vente, dans un cadre de gré à gré, entre les mêmes parties, la société Amétis et la ville de Paris. Le conseil de Paris a adopté une délibération en ce sens ce 15 décembre, amendée en séance par l'exécutif en accord avec le groupe écologiste. La nouvelle délibération amendée prévoit d'inclure un projet d'habitat participatif dans le cadre du bail réel solidaire, avec le soutien de l'OFS parisien.
Le Ministère de la transition écologique, l’ADEME et Efficacity ont lancé début novembre un Appel à Manifestation d’Intérêt qui vise à accompagner les porteurs d’un projet engagés dans la démarche d’ÉcoQuartier du Ministère de la Transition Écologique et souhaitant améliorer leur performance énergie-carbone par l’utilisation d’un outil d’évaluation quantitative de cette performance et le partage d’expériences.
Les dernières minutes du compte à rebours s'égrènent : à partir du 1er janvier 2022, toutes les communes devront être en mesure de recevoir sous forme électronique les demandes d’autorisation d’urbanisme, et celles de plus de 3 500 habitants devront aussi en assurer l’instruction sous forme dématérialisée. Des gains importants sont attendus de cette réforme, en particulier la réduction des délais de transmission entre services consultés qui devrait aboutir à une moindre durée d’instruction ou à une instruction plus approfondie des demandes d’autorisation. Toutefois, des inquiétudes se font jour quant à la mise en œuvre opérationnelle de cette digitalisation. Bérengère Joly, directrice juridique de la Fédération des Promoteurs Immobiliers de France (FPI), en déclinent quelques-unes.
Les auditions de la directrice générale de l'Anru, qui a été confirmée ce 16 décembre, devant les parlementaires, ont été l'occasion de se confronter aux enjeux brûlants que la politique de la ville fait surgir depuis des années chez les élus, notamment cristallisés dans l'appel de Grigny, ou les décaptions suite au dernier rapport Borloo. Prenant acte de la rallonge de 2 milliards annoncée par le Premier ministre pour boucler le NPNRU en portant son budget à 12 milliards, les parlementaires ont cependant questionné la solidité fincancière des principaux financeurs que sont, au premier chef Action Logement, et, plus largement, les bailleurs sociaux.