En janvier dernier, le Conseil de Paris avait adopté une délibération autorisant la municipalité à engager une consultation de maîtrise d'œuvre pour réaménager la place de la Concorde, en donnant la priorité aux modes doux et à la renaturation de cet espace 100% imperméabilisé. La phase candidature, ouverte début mai, vient tout juste d'être prolongée jusqu'au 25 juin et le nombre de groupements qui seront retenus pour la phase suivante a été porté de 4 à 5. Ces derniers recevront à l'automne prochain le cahier des charges nourri des contributions de la commission d'experts et de la concertation publique et approuvé par la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture. La mission de conception proprement dite doit démarrer mi-2025.
Ce secteur très minéral, à l'interface entre les quartiers nord et le centre-ville, amorce sa mue, entre démolitions, réhabilitation lourde de logements sociaux, construction d'un îlot mixte et refonte des équipements et services. Les interventions sur les espaces publics constituent d'ailleurs l'axe fort du projet, dont les études pré-opérationnelles ont été conduites par le groupement Made In (mandataire)/CO2 (paysage)/BATT (BET VRD) et Artelia (montage et convention). Plaine Commune Développement recrute aujourd'hui son AMO développement durable et économie circulaire, deux enjeux clés de ce projet qui vise notamment à lutter contre les îlots de chaleur urbains.
La direction de Lugdunum-Musée et théâtres romains initie la refonte du musée dessiné par Bernard Zehrfuss à la fin des années 70. Le bâtiment, accroché sur les pentes de la colline de Fourvière, ne répond plus aux besoins fonctionnels du musée et ne permet pas son développement dans la nouvelle politique culturelle de la Métropole. L’étude de faisabilité du projet vient d’être confiée au groupement In Extenso, Philippe Dangles, Corpus Architecture, Cetrac Ingénierie et Meat Architectes et territoires. Le groupement devra aboutir, à terme, à trois scénarios d'aménagement du site du musée et des théâtres romains.
Engagée dans la révision de son PLU, Brest Métropole souhaite réécrire son projet urbain et paysager. Une mission qu'elle vient de confier à un groupement piloté par l'AMT avec l'Atelier Franck Boutté, Filigrane, Ligaré architecture & patrimoine et ETC Mobilité. Face aux récentes évolutions législatives mais aussi aux changements de modes de vie et à la prise de conscience écologique, il s'agit de définir les invariants du socle paysager et de travailler la question des formes urbaines et de l'armature urbaine, non plus seulement à l'échelle du cœur de métropole mais à celle de Brest et de ses lisières.
La directrice générale d'Espaces Ferroviaires a souhaité se doter d'une étude pour mesurer les impacts et les bénéfices directs du nouveau quartier parisien Hébert, à la fois pour les habitants futurs mais aussi actuels. L'Apur a ainsi travaillé à "évaluer les évolutions urbaines, démographiques, économiques et environnementales" de l'opération qui permettra la création de 772 nouveaux logements, dont 87 % de familiaux. De quoi permettre un rééquilibrage sur le territoire du nord-est parisien en carence de logements. Côté nature, la superficie des parcs et jardins sera passée de 3,5 à 28,3 hectares entre 2006 et 2035 pour transformer ce secteur aujourd'hui très minéral. Espaces Ferroviaires et l'Apur entrevoient d'ores et déjà la possibilité d'utiliser cette méthode prospective, alliant données urbaines et sociétales, pour faire évoluer le projet si nécessaire.