Multiplication des procédures dérogatoires en matière d’évaluation environnementale, trajectoire de réduction de l’artificialisation insuffisamment prise en compte, préservation de la ressource en eau intégrée de façon hétérogène dans les projets, plans et programmes… Plusieurs points de vigilance sont relevés dans le rapport annuel 2023 de l’Autorité environnementale (Ae). Constat partagé par la synthèse annuelle de la conférence des autorités environnementales. Ce double bilan vient d’être rendu public lors d’une conférence de presse du 9 juillet dernier, où le nouveau président de l’Ae, Laurent Michel, ingénieur général des Mines, appelle à ce que l’évaluation environnementale soit vue comme réel un outil d’enrichissement des projets, et non comme une procédure imposée.