La transformation de la gare Nanterre-Ville en pôle d'échanges multimodal va bientôt entrer en phase opérationnelle. La SPLNA, titulaire d'un mandat d'études pour le compte de la Ville, est en quête d'une équipe de maîtrise d'œuvre urbaine. À l'articulation des quartiers du Centre, du Chemin de l'Île et de République, le projet vise à retisser de nouvelles continuités urbaines, mais aussi commerciales, à redonner la priorité aux modes actifs et à créer des espaces publics plus lisibles et plus résilients.
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Sur les 4 021 logements en copropriété que comptent Les Lochères, plus de 1 000 verront leur phase "travaux" s'accélérer dans le cadre de la démarche "La Belle Copro", une méthodologie d'Orcod inédite. Trois grands secteurs sont ainsi concernés. D'abord "PIA 4 Entrée de Ville" qui totalise les 5 copropriétés EV1, EV2, EV3, EV4, Prost. On note aussi le secteur "pré-opérationnel" regroupant Le Rouget, le Bâtiment 155 et Sardaigne. Vient enfin le secteur "post opérationnel" de 3 copropriétés, à savoir Charcot, Ravel et Tour 75, qui ont déjà réalisé des travaux de réhabilitation mais pour lesquels certaines thématiques restent à conforter.
Le Mans Métropole et la Ville se sont dotés d'un plan guide 2030/2040 qui se veut la base du renouveau de ce quartier inscrit au NPNRU. Au programme, démolition d'habitat social vétuste, réhabilitation et résidentialisation d'immeubles, requalification d'espaces verts et reprise des voies de circulation afin de mieux raccrocher le secteur au reste de la ville. Et afin de faire entrer les Perrières dans le 21ème siècle, les collectivités se sont engagées dans la labellisation Ecoquartier ainsi que dans la démarche "Quartiers résilients" de l'Anru. L'occasion d'intégrer, de près comme de loin, les aménités de cette "ville-nature", matérialisées par la Sarthe et par les espaces agricoles et forestiers qui ceinturent le quartier.
L'Ademe a publié cet été un nouvel avis intitulé "Vagues de chaleur : la climatisation va-t-elle devenir indispensable ?". Se pose ici la question de l'adaptation au changement climatique et du confort d'été dans un contexte où le recours aux systèmes de climatisation sur air extérieur est de plus en plus massif en période de canicule. Pourtant, c'est un cercle vicieux qui nous guette car à force de climatiser nos logements pour les rendre vivables quand le mercure grimpe, nous contribuons encore plus à la surchauffe urbaine et aux émissions de CO2. Quelles alternatives s'offrent à nous ? L'Ademe brosse une série de recommandations avec des mesures passives mais aussi des solutions actives plus sobres et plus respectueuses de l'environnement.
