Le Hameau de Bailly devait accueillir un projet grand format de studios cinéma, mais l'opération, chiffrée à 500 M€ et soumise à concertation préalable en début d'année, est finalement abandonnée. Les associés de la société Cinopia, qui portait le projet en co-maîtrise d'ouvrage avec EpaFrance, propriétaire des terrains, ont renoncé à "développer ensemble" le projet initial. Une "page blanche" s'ouvre donc pour la ZAC du Prieuré Est, dont l'équipe de maîtrise d'œuvre vient tout juste d'être renouvelée, avec un groupement emmené par l'Atelier Georges.
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La date du déménagement du CHU sur l'île de Nantes approchant, Nantes Métropole s'active pour préparer la transformation de ce site hospitalier, qui lui reviendra après sa libération progressive à compter de 2027. Elle vient d'ailleurs de recruter l'agence Bien Urbaines chargée de lancer à partir de la rentrée un dialogue citoyen pour "donner une première lecture imagée, sensorielle, créative, imaginaire de l'existant et des enjeux de sa reconversion". De son côté, la Samoa, à qui la collectivité a récemment confié un mandat d'études, a choisi son AMO technique pour étudier le potentiel de transformation du site à court terme, dans le cadre d'une occupation transitoire, et à plus long terme, en fonction des contraintes du site. Il s'agit du groupement Ingérop/Plateau Urbain/Socotec/Serea. L'aménageur lance aujourd'hui une nouvelle consultation pour une mission d'AMO stratégie de transformation et économie de projet. Jouant un rôle d'ensemblier, le futur prestataire devra animer la démarche de projet et produire une feuille de route du "projet-processus" d'ici 2027.
Lauréate de l’appel à projets “Quartiers Fertiles”, la commune prévoit la création de deux fermes urbaines au sein de son QPV. La première, va déployer 1 000 m² de cultures maraichères au sein de l’ensemble patrimonial de la Cour Carrée, qui sera réhabilitée de manière à accueillir des serres, des espaces d’accueil, de vente et de stockage. La seconde prend place sur 10 505 m², au sein d’un ancien champ du quartier de l’Espérance.
Le SDES vient de dévoiler les résultats à fin juillet de la construction de logements, avec des chiffres orientés à la hausse tant en termes d'autorisations que de mises en chantier. Un léger rebond certes bienvenu mais à considérer avec une extrême prudence, ces deux indicateurs présentant depuis un an des performances en dents de scie et demeurant, quoi qu'il en soit, à des niveaux plancher, inférieurs de 25 à 30% à ceux enregistrés dans les mois précédant la crise sanitaire. S'agissant des ventes aux particuliers et aux institutionnels, les réservations sont également orientées à la hausse au T2 2024.
Avec les enjeux d'une ville sobre et décarbonée, l'un des plus gros enjeux des aménageurs est désormais de trouver un nouveau modèle économique équilibré, pérenne. Et donc de nouveaux montages d'opérations. Les opérations de renouvellement urbain vont devenir de plus en plus courantes. Leur très grande diversité, leur coût élevé, les risques qu’elles présentent ainsi que le déplacement de la création de valeur que ces opérations impliquent, amènent la plupart des acteurs de l’aménagement et de l’immobilier à se repositionner et à travailler différemment ensemble. Il en résulte des montages hybrides où aménagement et immobilier sont étroitement liés.