Le départ d'Étienne Dupuy, directeur général délégué de Ceetrus, marque aussi l'accélération de la transformation des actifs fonciers et immobiliers du groupe. Alors qu'Auchan traverse une mauvaise passe et a entamé une sévère cure d'amaigrissement de ses surfaces commerciales, la foncière a engagé, au printemps 2024, un plan doté de 1 Md€ visant à faire muter en quartiers mixtes 150 sites "à haute valeur ajoutée". Une entreprise de renouvellement urbain mise en œuvre par Nhood qui, tout comme Ceetrus, semble donc se recentrer sur la valorisation des actifs de l'AFM.
Près de trois ans après le lancement du dialogue compétitif, le groupement mené par Eiffage Construction Grands Projets a été désigné lauréat pour la conception, la réalisation, l'entretien et la maintenance du nouveau campus hospitalo-universitaire de Saint-Ouen Grand Paris Nord. La partie campus développera 88 000 m² SDP, sur 3 hectares d'assiette foncière. Elle accueillera des surfaces dédiées à l'enseignement et à la recherche, mais aussi un centre des congrès, une bibliothèque et des espaces pour l'administration et la logistique. Les consultations se poursuivront fin 2024 avec la conception d'un projet connexe incluant un restaurant universitaire, des installations sportives et des logements étudiants.
L'étude de programmation et de composition urbaine qui vient d'être attribuée à l'équipe de gautier+conquet_aup s'inscrit dans le cadre du Plan de transformation des zones commerciales. Elle consiste à repenser la zone d'activités économiques et commerciales des Landiers, une bande de plus de 120 hectares située à l'entrée Nord de Chambéry. L'ambition de la mission est d'optimiser l'occupation du foncier, d'introduire davantage de mixité, de remettre en avant la trame verte et le grand paysage et de favoriser les modes de déplacement alternatifs à la voiture. Un plan-guide est attendu pour l'été 2025 mais, au-delà, ce travail doit déboucher sur la mise en place d'une gouvernance de projet associant acteurs publics et privés.
L’objectif est de créer un quartier respectueux des nouvelles normes environnementales, complètement organisé autour de la circulation douce et agréable pour les prochaines décennies. Le projet, qui prend place sur une emprise de 20 600 m² située au nord-ouest de la commune, prévoit la construction de 52 logements.
Les friches industrielles ont laissé des bâtiments vides, des sols artificialisés et un caractère routier sur le quartier de Bréquerecque. Le secteur se cherche donc une nouvelle identité. L'étude de renouvellement urbain attendue par la municipalité de Boulogne-sur-Mer devra se nourrir des projets en cours autour du site. La reconquête du quartier passera ainsi par un aménagement urbain et par une programmation en lien avec la dizaine de projets en développement le long de la Liane, avec les fiches-actions Action Cœur de Ville ou encore avec la mise en œuvre de la ZAC multisites de Saint-Martin-Boulogne.
Les premières études s'engagent sur le territoire de Loire Estuaire, pour faire de cette zone industrialo-portuaire un modèle de décarbonation, dans le droit fil de la démarche Zibac (Zones industrielles bas carbone) opérée par l'Ademe. Il s'agit de valider l'opportunité et la faisabilité de 24 projets co-construits par de grands acteurs industriels et publics réunis au sein d'une association pilote. Au programme, création d'un hub d'énergies décarbonées, écologie industrielle et adaptation du territoire au changement climatique.