Un an après le début de son activité, l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) veut se doter des moyens d’évaluer la qualité urbaine des projets qu’elle finance. L’urbaniste retenu devra assister l’Agence dans la mise en place d’une grille d’analyse des projets qui lui sont présentés. Il interviendra également sur certains dossiers ponctuels. L’Anru attend pour le 3 septembre les candidatures d’urbanistes intéressés. Ils devront, non seulement justifier de références dans la définition, la mise en œuvre et le pilotage de projets de rénovation urbaine, mais encore présenter des publications sur le sujet. Les candidatures se feront « intuitu personae ». Réuni officiellement le 7 juin 2004 pour la première fois sous la présidence de Jean-Paul Alduy, sénateur-maire de Perpignan, le conseil d’administration a entériné les 21 conventions de financement déjà conclues pour un apport de 720 millions d’euros par l’Agence (2,4 milliards avec les co-financements). 53 autres dossiers passeront devant l'ANRU avant la fin de l'été.