Sur un territoire communal de 502 ha, Pantin compte 79 ha d'emprises ferroviaires. Une partie de ces emprises est aujourd'hui valorisable, et présente un fort potentiel de renouvellement urbain, notamment pour la construction de logements. La commune lance une mission d'études préalables : état des lieux, inventaire des contraintes, études de sol... La mobilisation d'une AMO environnementale et la définition d'un projet urbain interviendront dans un deuxième temps (en tranche conditionnelle).

Les Bas-Pays constituent la partie basse de Romainville, ville "polycentrée". Le secteur accueille des zones économiques importantes et présente une faible densité d’habitants (4 500 habitants, soit 1/5ème de la population, y résident). Ses spécificités géographique et urbaine entraînent un certain éloignement par rapport au reste de la ville. Le programme de développement qui s'est dégagé des études préalables (conduites par la Sodedat93) privilégie le tertiaire et d'importantes surfaces commerciales (20 000 m2) plus que l'habitat (moitié moins de surfaces prévues que pour l'activité tertiaire).

Après examen de nombreuses candidatures, la Ville de Bordeaux a retenu trois groupements associant opérateurs et architectes pour le projet qualifié d'"ambitieux" sur l'îlot d'Armagnac, dans le quartier Saint-Jean. D'une part, il combine programmes privés - dont une partie imposée - et programmes publics à livrer en VEFA. D'autre part, il doit être "exemplaire" du point de vue du respect de l'environnement et des normes HQE.