Les origines italiennes et la culture provençale de Rudy Ricciotti ont parlé. Son projet - lauréat - pour l'école internationale accompagnant l'installation du réacteur Iter, évoque vu de loin une cité gréco-romaine aux piliers réguliers. En y pénétrant, on retrouve d'ailleurs les péristyles, les patios plantés d'arbres ou rafraîchis par des bassins, comme les villas pompéiennes en offrent au visiteur assommé par le soleil. Et, de fait, l'architecte annonce vouloir mêler "Méditerranée et Provence romaine à un nouvel humanisme fondé sur le respect de la nature", en réponse au cahier des charges. La modernité d'une école exceptionnelle devait évoquer les traditions provençales. Voici la réponse, où les piliers se tordent et se ramifient comme les troncs des pins. Le groupement associant l’entreprise Léon Grosse agence Provence (filiale de Léon Grosse SA - Aix-les-Bains), les architectes Rudy Ricciotti (Bandol) et Jean-Michel Battesti (Marseille) et les bureaux d’études techniques Etamine, Emmanuel Guillemet, Sud Equip, Ingénierie 84, Ginger, Novorest Ingénierie et Georges-Louis Rouch est le lauréat du marché de conception-construction de l’école internationale ITER à Manosque.
C'est le lot n°2 de la ZAC du Forum des Carmes que commercialise la Senim, aménageur. A l'angle de la place Gabriel-Péri et de la rue Pierre-Sémard, à proximité de l'université, le terrain devra porter "un programme de logements et commerces en adéquation avec les volumétries et qualités architecturales attendues sur le centre-ville".
La Senim va consulter les opérateurs et investisseurs pour les première cessions de droits à construire dans la ZAC Georges-Besse II. Trois lots représentant 14 600 m2 sont proposés pour développer le arc scientifique et technologique de Nïmes.