C'est le "volet territorial" du Grenelle de l'environnement : aucune urbanisation ne saurait plus se concevoir sans être "durable". Le projet de loi "Engagement national pour l'environnement", présenté le 7 janvier 2009 en conseil des ministres, introduit une série de mesures qui vont réorienter la réglementation de l'urbanisme telle qu'elle est fixée dans le Code et par les PLU, les POS, les Scot, les DTA ou simplement les cartes communales. Le projet de loi prévoit la possibilité de fixer des objectifs chiffrés de densité, ou de consommation de l'espace urbanisable. Il permet de généraliser les dépassements de COS, de hauteurs, de gabarits. Il impose de rechercher la réduction des déplacements. Il interdit... d'interdire la mise en place de systèmes de production locale d'énergies renouvelables, même au nom de l'esthétique. En Ile-de-France, le préfet de région reprend un pouvoir qu'il avait perdu : il pourra se substituer au conseil régional pour réviser le Schéma directeur (art.12). Enfin, le projet de loi ouvre une période de trois ans pendant laquelle le gouvernement engagera une simplification du Code de l'Urbanisme, par ordonnances, et des modifications importantes, telles la réforme de la Taxe locale d'équipement, ou les compétences des EPF et des EPA.
Le maire, Bernard Witasse, estime nécessaire de construire pour maintenir la vitalité de sa commune, située dans la campagne au nord d'Angers. En 1999, lors du précédent recensement, la ville comptait 6 780 habitants. Neuf ans plus tard, le dernier état fait ressortir 6 925 habitants après avoir construit 400 logements. La commune va donc lancer une nouvelle opération sur 24 hectares, dont elle recherche l'aménageur.
Quimper va donner en concession l'opération de démolition/reconstruction dans son ensemble du centre commercial au coeur du quartier de Kermoysan. Outre des commerces, le programme prévoit également la réalisation de bureaux et de services.