L’aménagement de la ZAC progresse sous la conduite de Séquano, mais la libération d’une grande partie du foncier dépend du mouvement de grands services métropolitains.
Le grand périmètre d'entrée d'agglomération, aujourd'hui sans véritable identité, offre cependant la possibilité de créer une entrée de ville cohérente, dans un environnement agricole et naturel, sur le secteur Servius, qui est mis à l'étude. Il faudra entrelacer les espaces déjà urbanisés "en doigts de gant" autour des axes transports de façon décousue, avec d'importants potentiels fonciers qu'il convient d'affecter. Au sein de l'entrée sud, le secteur Servius élargi présente un potentiel foncier mobilisable de 76,5 hectares, selon le volet foncier du contrat d'agglomération, élaboré avec l'EPF de Normandie.
Ce sera une opération majeure et sensible dans cette commune de 23 000 habitants. Les coeurs d'îlots du centre de Maisons-Laffitte sont directement le produit de l'urbanisation spontanée de la fin du XIXe siècle, après l'ouverture d'une gare en 1843. Ainsi, derrière les constructions en façade sur l'avenue de Longueil, un tissu lâche de constructions disparates rappelle l'absence de projet urbain dans cette commune, autre que celui qui a consisté à lotir le parc du château à partir de 1834. La commune compte avec ce projet montrer sa bonne volonté dans la réalisation de logements sociaux, alors que son maire est opposé au principe des obligations imposées par la loi SRU. La ville recherchera un opérateur privé pour la réalisation.
Les acquisitions de l'Epora permettent de lancer cette intervention d'acupuncture urbaine. L'Etablissement public foncier de l'ouest Rhône-Alpes lance en effet la maîtrise d'oeuvre de requalification foncière de l'îlot Balzac/Grand Gonnet, un des plus petits sites de la première phase de réalisation de la ZAC Jacquard/Gachet. Après démolition, désamiantage, purge des fondations et dépollution, le terrain doit être prêt à aménager pour janvier 2012.