Les 130 hectares auraient pu accueillir, en toute hypothèse, jusqu'à 2 100 logements. Un scénario étudié, mais rejeté par la Ville, qui n'en projette finalement qu'une centaine. Un arbitrage en faveur de programmes économiques qui s'explique non seulement par la volonté de Nanterre de conserver sa plus ancienne zone d'activités, mais également, d'après l'Autorité environnementale, par le trop grand nombre d'équipements publics à créer, ainsi que par la mixité logements / activités trop complexe à atteindre.
Avec sa nouvelle gare routière, ses services et son parking relais, le pôle gare de Chelles-Gournay fait déjà figure d'exemple. Aux RER, Transilien et bus viendra s'ajouter la gare de la ligne 16 du Grand Paris Express (GPE), confortant la position d'un des plus importants hubs de la Région. La communauté d'agglomération Marne et Chantereine, qui pilote le comité de pôle, en profite pour lancer une étude pour perfectionner l'intermodalité dans le secteur, grâce à l'enveloppe prévue par la Société du Grand Paris (SGP).
Les arbitrages de Manuel Valls devraient conduire à un profond renouvellement de la structure et de la gouvernance de l'Epadesa. Cependant, repositionné par rapport à la Défense, le projet des Groues se poursuit et prend de l'allure. L'appel à manifestations d'intérêt, initialement prévu début 2015, doit finalement être lancé avant la fin de l'année. Suivraient ensuite les consultations de promoteurs à proprement parler, pour des cessions effectives courant 2016. L'accord formalisé entre la Ville et l'Epadesa en juillet 2015 permet au projet des Groues d'avancer.
Le commune cherche un aménageur pour ce projet urbain qui servira à urbaniser près de 4 hectares de terrains nus, directement adjacents à la principale gare d'Andrésy. Après pré-sélection des candidats en décembre 2015, le lauréat doit être désigné fin avril 2016. Il reviendra alors au nouveau concessionnaire de s'entourer lui-même d'une équipe pluridisciplinaire de maîtrise d'oeuvre chargée concevoir et réaliser le projet. De son côté, la communauté d'agglomération 2 Rives de Seine va lui transférer temporairement la maîtrise d'ouvrage du parc relais prévu au sein du projet, normalement de compétence communautaire.
La communauté d'agglomération creilloise (CAC) a reçu confirmation que la plateforme aérienne de la BA110 fermerait définitivement le 31 août 2016. Comme d'autres collectivités françaises confrontées à la même situation, elle s'interroge sur le futur de la grande emprise, et sur les actions à prendre pour contrebalancer la destruction d'emplois sur le territoire. La CAC envisage d'implanter des activités économiques, toujours en lien avec l'aéronautique, sur les terrains de la BA110 : elle lance à ce stade une étude de marché.
Au moment où se préparent les rencontres de la FNAU, l'agence de la métropole de Lyon illustre une mutation à venir des agences d'urbanisme. Elles sont confrontées à l'élargissement des périmètres métropolitains, et à la constitution de nouvelles grandes entités régionales, qui conduiront nécessairement à des rapprochements entre elles.