Le comité de pôle emmené par l'Epadesa lance l'étude d'intermodalité autour du couple de gares de Nanterre la Folie : Eole au sud, ligne 15 au nord, et, tout autour, un vaste territoire qui s'apprête à être désenclavé et à enclencher sa mutation : le nombre et l'importance des projets urbains et immobiliers, ainsi que des espaces publics prévus pour recoudre le territoire, accroissent d'autant la complexité et les enjeux du projet de pôle.
Ce sont deux opérations emblématiques en matière de mobilisation de foncier public, après 70 cessions en 2015. L'une constitue la première vente gratuite en France, avant une deuxième à Lyon, et l'autre, un protocole d’accord sur la cession de 13 hectares de la gare Saint-Sauveur pour 7,8 millions d’euros. Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et Thierry Repentin, délégué interministériel pour la mixité sociale dans l’habitat, sont venus les signer à Lille lundi 25 janvier, avec la Métropole.
Bouafle est très en retard sur ses obligations de construction de logements locatifs sociaux - ils atteignent 2% du parc des résidences principales. La commune se donne en outre l'objectif d'atteindre les 2 500 habitants à l'horizon 2020. Deux constats qui ont fait entrer la commune dans une stratégie foncière plus pro-active : cet été, elle a signé une convention de veille foncière auprès de l'EPF des Yvelines sur le secteur dit "du Fossé Maulet". Suite logique des événements : l'EPF, désormais branche yvelinoise de l'EPFIF, lance à présent une étude urbaine et de faisabilité sur les quelques 6 hectares en question. Une mission confiée à l'agence Denerier Martzolf Pascarel (DMP).
Dévoilé en décembre 2015, le projet "Coeur de Métropole" cherche sa maîtrise d'oeuvre. Dans le centre ancien historique de la rive droite, entre la Seine et l'intra-boulevard, le périmètre englobe un secteur sauvegardé et plusieurs monuments historiques, à l'instar de l'abbaye Saint-Ouen ou le Palais de Justice. Sur un certains nombres de sites ciblés, la Métropole demande aux candidats concepteurs de réfléchir à une mise en valeur du patrimoine et des façades, à de nouveaux espaces publics, à des nouveaux usages des voies, à des parcours préférentiels, ainsi qu'à une politique de logistique urbaine maîtrisée.
Anciennement connue comme la ligne Orange, la ligne 15 Est aura des effets "positifs à long terme par rapport à la référence sans projet", estime l'Autorité environnementale. Un avis rendu après analyse de l'étude d'impact commune englobant l'intégralité des 26 kilomètres de tracé, de la gare Saint-Denis Pleyel jusqu'à Champigny Centre. Cependant, l'Ae soulève plusieurs questions relatives au projet.
S'il est vrai que la Métropole du Grand Paris se construira par les projets, alors, oui, la transformation de la gouvernance de l'Apur en est un signe. Les élus parisiens ont, en effet donné leur feu vert à l'ouverture du conseil d'administration de l'Atelier - bras historique de la Ville de Paris dans le domaine de l'urbanisme. "C'est l'apport que fait Paris à la construction d'une métropole", déclare Jean-Louis Missika. "Savoir identifier, rendre intelligible, rendre visible, est la qualité reconnue à l'Apur, qui a permis d'élargir le conseil d'administration en un club de réflexion d'une qualité exceptionnelle."