La commune de La Baule Escoublac cherche des promoteurs pour mener des opérations de reconversion sur une série de biens qu'elle s'apprête à céder : l'ancienne trésorerie, l'ancienne école élémentaire, ainsi qu'une maison de ville. Les opérateurs seront désignés à l'issue d'une consultation sous forme restreinte.
Le parc d'affaires est à mi-chemin. Il n'y a (presque) plus qu'à commercialiser les terrains : 59 des 109 hectares commercialisables ont été vendus à des opérateurs. Les grands travaux d'aménagement ont été réalisés et réceptionnés : les quinze hectares de trames vertes et les cinq voiries nouvelles desservent à présent les lots.
L'Observatoire de l'immobilier d'entreprise en Ile-de-France livre une étude, pilotée par Hervé Manet, directeur du pôle promotion d'Icade, qui met en évidence les conditions d'émergence de ce qui pourrait constituer une véritable nouvelle classe d'actifs. "Immeuble réversible", "immeuble disponible", "immeuble universel", "immeuble à destination non déterminée"... quel que soit le nom du produit, il pourrait, non seulement répondre à des situations de retournement de marché, mais à une plus grande capacité de mutation des quartiers où viennent s'insérer les projets.
François Delarue, ancien directeur de l'habitat, ancien directeur de cabinet de Louis Besson, publie une analyse du principal dispositif d'aide à l'accession sociale à la propriété. Créé en 1995 pour remplacer le Prêt aidé à l'accession sociale à la propriété (le PAP), il est devenu un produit banalisé, alors que le PAP était réservé au Crédit Foncier et aux SACI. Non contingenté, individualisé, il est mieux adapté aux ressources des ménages. Mais sa double nature, souligne François Delarue, pourrait avoir un impact sur l'utilité de maintenir de façon distincte une APL accession. Egalement, si c'est une aide à la personne, le zonage à fortes différenciations entre les quatre zones, introduit aussi de fortes inégalités entre les bénéficiaires. On est donc loin d'un débat académique.