L'établissement public DeFacto lance deux marchés majeurs en vue de poursuivre la déclinaison opérationnelle de son plan-guide des espaces publics à l'horizon 2025. Elle va confier à des maîtrises d'oeuvre, à travers un accord-cadre, une batterie d'opérations de rénovation de différents ouvrages. Surtout, elle lance un concours restreint en vue de reprendre intégralement la place de la Défense, qui fait le lien entre le parvis et l'esplanade du Général-de-Gaulle.
La principale commune de la ville nouvelle de Sénart est attractive, et croît un peu chaque année. Mais son coeur urbain cumule les enjeux de fragilité sociale, d'insécurité, de dégradation et de manque de lisibilité. Porte d'entrée du territoire via TZen et RER D, le site a fait l'objet d'une convention de préfiguration au titre du NPNRU - "la priorité et l'urgence sont bien là", précisait à l'époque le dossier de candidature mis sur pieds par la Ville. Celle-ci cherche à présent une équipe pluridisciplinaire emmenée par un architecte-urbaniste pour formaliser le projet urbain.
Un projet urbain "intégrateur" sert de test en grandeur réelle à de nouvelles technologies sur 100 000 m² de plancher à construire sur les talus du RER A, et un démonstrateur de la "route de 5e génération" va être développé, le premier avec LinkCity et Elithis, le second avec Eiffage, notamment. Le projet bénéficie de subventions du programme d'investissement d'avenir, au titre des EcoCités. Il se veut démonstrateur, plus que d'une addition de techniques nouvelles, d'une nouvelle façon de concevoir les quartiers urbains. Le territoire de Marne-la-Vallée compte six projets démonstrateurs. Ce secteur urbain de la Cité Descartes va accueillir une gare du Grand Paris Express, en correspondance avec le RER. L'EPAMARNE avait confié une mission d'esquisse urbaine à l'Agence Arkhenspaces, dirigée par l'architecte Eric Cassar.
C'est finalement l'agence In Situ qui remporte le marché de maîtrise d'oeuvre urbaine du projet. Autrement dit, ni l’Atelier Philippe Madec, lauréat de la précédente consultation, ni Architecture Action, candidat malheureux dont les recours avaient amené à le tribunal administratif de Nantes à annuler l'attribution de marché, n'interviendront finalement sur le secteur.
Après les programmes mixtes du double lot S7B / S7C, après le nouveau Kinépolis, la Solorem cherche un opérateur-exploitant à qui céder les droits à construire du lot S7D. Entre le boulevard de la Mothe et la rue Georges-de-la-Tour, il est cette fois question d'un programme strictement dédié à une résidence séniors. D’une superficie de 2 050 m², la parcelle en question pourrait accueillir environ 6 250 m² de surfaces de plancher neuves.