"Esprit de turbulence et de croisade", l'architecte, qui a toujours dérangé par ses théories sur la ville et le bâti, est décédé ce samedi, à l'âge de 93 ans. Inventeur de la fonction oblique, qui reste une des grandes découvertes de l'architecture du XXe siècle, Grand Prix national d'architecture en 1979, il avait été le commissaire du Pavillon français à la Biennale de Venise en 1996, après celui de la 35e édition en 1970, avec une exposition d'artistes "La ligne de la plus grande pente". On lui doit l'hôtel de région Paca (1987-1993), des lycées et collèges, mais aussi des projets privés comme l'usine Kimberley Clark à Saint-Etienne (1989-1993), ou la galerie commerciale L'Aéronef à l'aéroport de Roissy (1989-1996), nombre de centres commerciaux devenus des monuments historiques, et de maisons. Plus atypique, il livre en 1991 à la fois le Théâtre Silvia Monfort, et également l'aménagement du site et des bâtiments annexes de la centrale nucléaire de Chooz - juste après celui du site de Cattenom. Il avait cependant, en 1980, concouru pour aménager la Tête Défense avec un projet baptisé "la colline solaire" - non retenu. Un projet d'habitat solaire pour Saint-Gobain, en 1975, n'est pas réalisé non plus. Il dirige la même année le collège des architectes du nucléaire d'EDF, qui comprenait notamment Paul Andreu, ou Jean Dubuisson.
La nouvelle communauté d'agglomération va monter une stratégie de diversification de l'habitat à l'échelle du corridor de grands ensembles allant du Plateau aux Epinettes. Une étude qui visera à décloisonner la réflexion pour éviter une programmation quartier par quartier, tout en prenant en compte les spécificités des quatre périmètres NPNRU. Le potentiel de développement de Grand Paris Sud sera présenté lors d'une conférence au MIPIM sur le stand Grand Paris.
L'AIA vient d'être officiellement désignée maître d'oeuvre du site de maintenance et de remisage (SMR) du T10 Antony-Clamart. Une désignation validée par le dernier Conseil du Stif, tenu le 17 février dernier. Sur cette même ligne, le syndicat prend également acte de la clôture de l'enquête publique, et demande à la Préfecture d'émettre la DUP. Cependant que le prolongement du T1 à travers Colombes tarde à voir désignée sa maîtrise d'oeuvre.
A Eysines, la Fab' enclenche le projet Carès Cantinolle. Deux sites étudiés pour l'un, Carès, par Alexandre Chemetoff dans le cadre de la démarche 50 000 logements, et pour l'autre, Cantinolle, par l'agence ADH. Englobés dans une même ZAC et dans une même concession d'aménagement (sur un périmètre plus large), les deux sites se cherchent actuellement une équipe de maîtrise d'oeuvre urbaine emmenée par un paysagiste.
La Ville va interroger les franges du Fort de Vanves, l'équipement commercial, la Cité des Poètes, les espaces publics à caractère fortement routier. Une batterie d'études, dont la programmation urbaine du projet, vont être menées : les consultations sont lancées. Les futurs prestataires travailleront aux côtés de la SEM 92, à qui la Ville a confié une mission d'AMO, pour le suivi des études, puis de montage opérationnel du projet - la SEM92 s'est depuis fondue dans Citallios. Le projet urbain portera sur le grand secteur Nouzeaux/Henri-Barbusse, au sud du territoire communal.