Le concours avait été lancé pour une seule tour, mais le jury, présidé par Alain Juppé, en a décidé autrement. Deux groupements ont été désignés lauréats de la consultation, et chacun réalisera son projet : l'un conduit par Kaufman & Broad, l'autre par Eiffage. Le premier avec les jeunes architectes du Studio Bellecour, l'autre avec Jean-Paul Viguier, déjà confirmé. Le premier projet, Silva, fait appel à la technologie Technowood, le second à celle de Woodeum, conseil AMO et co-maître d'ouvrage, qui a déjà signé une opération 100% bois à Ris Orangis avec Promicéa, où, comme à Bordeaux, on retrouve le grand bailleur social I3F. La société, sous l'impulsion de Guillaume Poitrinal, développe un concept de projet à très basse empreinte carbone. Il est lauréat sur le lot 8.4 support de la consultation, cependant que Kaufman est invité à "adapter son projet" pour le réaliser sur un îlot voisin.
Emmanuelle Cosse, ministre du logement, et Christian Eckert, Secrétaire d'Etat chargé du Budget, ont reçu lundi 14 mars le rapport de Dominique Figeat sur la mobilisation du foncier privé. Alors que la perspective de voir freiner la reprise de la construction de logements se dessine, faute de projets, la mobilisation du foncier public reste modeste. Quant à la mobilisation du foncier privé, les réflexions pour l'activer n'ont pas encore débouché. Chacun de leur côté, le député Daniel Goldberg et l'ancien DAFI Dominique Figeat ont remis, l'un le rapport d'information demandé par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, et l'autre, celui du comité qu'il a présidé pendant six mois, à la demande de la ministre du Logement - mais tous les deux sur le même sujet : comment mobiliser le foncier privé. Certaines de leurs propositions se rejoignent, mais la philosophie en est différente.
La Ville de Vedène cherche un AMO pour préparer la cession des fonciers acquis progressivement par l'EPF Paca depuis 2006, au niveau du centre-ville et du Petit Flory. Ciblée par un arrêté de carence en juillet 2014, la commune n'aura pas d'autre choix que de consacrer une importante partie de la programmation au logement social - 50%, minimum.
