Le projet de l'agence SEURA pour transformer le grand carreau des Halles prend son sens avec l'ouverture au public de l'espace restructuré sous la canopée, dont les urbanistes avaient proposé le concept - et le nom. La grande - et spectaculaire - structure métallique conçue par Patrick Berger et Paul Anziutti vient se poser sur le plan de David Mangin, qui redonne de la fluidité aux circulations dans toutes les directions. Notamment, SEURA ressuscite l'axe est-ouest : de la rue Lescot jusqu'à l'ancienne Halle au Blé, devenue Bourse du Commerce, on traversera la nouvelle grande place urbaine protégée par la canopée, pour accéder au jardin que bordent Saint-Eustache, et les façades réapparues des immeubles. Au passage, et ce n'est pas rien, le centre commercial et le pôle de transport s'ouvrent sur Paris.
C'est un peu la suite logique du renouvellement urbain du Chaperon Vert qui se prépare. Tandis que le schéma de développement de la cité universitaire internationale (CIUP) va retendre la passerelle du Cambodge de part et d'autre du périphérique, la Ville de Gentilly va mettre à l'étude l'ensemble de ses quartiers nord, le long de l'avenue Paul-Vaillant-Couturier : le Chaperon Vert, Plateau Mazagran, le centre-ville et la Frileuse.
La société Fonroch projette de forer ce qui pourrait être le puits le plus profond de France dans la commune de Lons : 5,5 kilomètres environ. Un projet avant tout démonstrateur, dont elle veut se servir pour produire de l'électricité. Beaucoup d'électricité. Mais rien que de l'électricité. Or, à cette profondeur, l'eau est à la fois chaude et abondante. La communauté d'agglomération Pau-Pyrenées va soutenir le projet, en réfléchissant à la création d'un "méta réseau de chaleur" à étendre dans le diffus, à même de valoriser cette chaleur résiduelle.
Les plans de Bruno Fortier et Jean-Patrick Fortin vont être intégrés dans le plan-guide final du projet urbain. Le premier urbaniste a élaboré les zooms opérationnels sur les secteurs les plus stratégiques du grand ensemble, classé d'intérêt national au NPNRU. Le second, architecte-conseil de la Ville, a esquissé les grands invariants du projet urbain d'ensemble, à l'occasion du dossier d’intentions urbaines du NPNRU, en 2014. Une troisième est maintenant appelée pour stabiliser un projet, qui sera présenté à l'Anru à partir de décembre prochain. Parallèlement, la commune va également faire travailler un BET sur la reprise des voiries les plus structurantes et les plus dégradées, "dont la nécessité du traitement est indiscutable et n’obère pas la réflexion sur le futur projet urbain".
Dans l'agglomération de Draguignan, quelque 48 000 m² de terrains vont être cédés par l'EPF Paca à un groupement associant promoteur, bailleur, architecte, paysagiste et BET VRD. Au programme : le construction de 65 logements neufs, couplés à des locaux techniques qui serviront à la mairie, ainsi que cinq lots d'activités, qui serviront à de l'artisanat ou des services.