Un problème de forme avant tout : l'étude d'impact n'a pas été actualisée depuis 2007, et pourtant présentée telle quelle à l'Autorité environnementale (Ae), malgré l'évolution du projet. Mais de la forme découle le fond : l'Ae demande à ce que les analyses des principaux enjeux environnementaux soient "[revues] en profondeur", et le dossier repris de façon substantielle, avant d'être à nouveau analysé. Faute de quoi, en l'état, "le dossier n'est pas conforme à la réglementation".
L'Atelier parisien d'urbanisme et l'IAU Ile-de-France mettent conjointement en ligne une banque de data sur la Métropole du Grand Paris. L'ambition est de déployer deux nouvelles plateformes de connaissance des territoires de la Métropole. Les données peuvent être visualisées dans des cartes, mais également être téléchargées sous divers formats.
Egis remporte le marché le plus important, aux côtés des très sportifs architectes de l'agence Populous, et de l'agence ISC Ingesports. L'équipe se voit confier l'élaboration des plans d'aménagement des sites olympiques et paralympiques, tandis que François Leclercq emmène tout un petit comité spécialement chargé de "mettre en récit" des sites. Le GIP Paris 2024 a avant tout favorisé les groupements orientés sport et grands événements. On retrouve ainsi Steven Cafferkey, expert "village" des JO de Londres, de Sochi, et des Jeux Panaméricains de Toronto, aux côtés de Keneo (mandataire) pour expertiser le village olympique et paralympique. L'ancienne société du directeur général de la candidature de Paris tire bien son épingle du jeu.
Acquérir du foncier autour des gares, s'intéresser aux infrastructures et aux services urbains, densifier les partenariats avec les acteurs territoriaux... Tout en rappelant les chiffres records de l'exercice 2015 de la Caisse des Dépôts (CDC), la direction régionale Île-de-France esquisse les premières orientations de ce qui deviendra sa feuille de route à horizon 5 ans.
La Ville de Saint-Chamas va confier une mission de maîtrise d'oeuvre à l'équipe pluridisciplinaire qui formulera la meilleure offre. Sur quelque 5,7 hectares de périmètre, il est question de reconquérir les rives de l'Etang de Berre. Façon non seulement d'ouvrir les accès au bord de l'eau, mais aussi de réagencer les différentes pièces urbaines juxtaposées, tout en raccrochant le tout à la place de la mairie et au centre ville.