Supports de la future gare Saint-Quentin-Est de la ligne 18, les 22 hectares de friche Thalès à Guyancourt revêtent un caractère hautement stratégique, qui a fait s'engager très rapidement les élus dans un projet de mutation. L'ancienne usine Thomson Optronics, construite par Renzo Piano dans les années 90, occupe une partie importante du foncier. Sa démolition est étudiée, pour faire place à une opération d'aménagement mixte logements-activité. Plusieurs défis restent d'abord à relever, dont celui de la pollution de sols bombardés au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le partage des rôles devra aussi être précisé, entre l'agglomération de Saint-Quentin avec la Ville de Guyancourt, qui ont fait acheter le terrain par l'Etablissement public foncier, l'EPA Paris-Saclay (EPAPS) car le terrain est dans l'Opération d'intérêt national, et la Société du Grand Paris (SGP).
La maquette numérique gagne les projets urbains. La commune de Bussy-Saint-Georges expérimente la première instruction d'un permis de construire numérique, pour un projet conçu en BIM 3D - et développé en conception-réalisation. Le projet urbain, dans la ZAC du Sycomore, concerne une opération de 109 logements d'Emmaüs Habitat - architecte François Pélegrin, entreprise générale Coredif. Cette expérimentation, soutenue par le Plan Transition Numérique du bâtiment et l'EPA de Marne-la-Vallée, se déroulera en parallèle d'une instruction classique.
L'EPA Plaine de France confie la première phase de développement du projet aux auteurs du plan-guide, l'agence Güller & Güller, entourée de Paul Van Beek, Michel Desvigne, TVK et Artelia. La maîtrise d'ouvrage poursuit donc sa marche vers la phase opérationnelle, selon un calendrier retardé de quelques mois. Le dernier avis de l'Autorité environnementale sur le dossier de création de ZAC, a fait l'objet d'un mémoire en réponse, qui sera tenu à la disposition du public au mois de mai 2016. Une fois la procédure de création passée, les consultations de promoteurs pourraient être lancées dans la foulée, pour démarrage des constructions en 2018.
A l'articulation du centre et des quartiers sud, l'îlot Bellivet concentre 40% du chiffre d'affaire des commerces locaux. Mais la fermeture en 2013 de l'emblématique cinéma Pathé, à présent fléché vers une démolition probable, rappelle, comme un symptôme douloureux, que l'appareil commercial de centre-ville ne se porte pas si bien. Tandis qu'aucun acteur public ne détient la moindre foncier sur cet îlot éclaté en 48 parcelles, la Ville cherche la stratégie de redéploiement du site, et lance un appel à idées.
L'investissement du "bloc local" public a baissé de 10% en 2014, et à nouveau de 8% en 2015, estime Gilles Carrez, devant une représentation de maires d'Ile-de-France, dans le cadre de la réforme de la DGF. Le député du Val-de-Marne est le président de la commission des finances de l'Assemblée, à la tête du groupe dédié à la réforme de la DGF.