Collectivités, aménageurs et propriétaires fonciers sont invités à soumettre des terrains. Les concepteurs seront appelés dans un second temps, dans le cadre d'un grand concours lancé en 2017. Objectif : percer les plafonds de hauteur qui brident la construction bois en France, et générer un effet d'entraînement sur tout le territoire. Une démarche portée par pas moins de quatre ministères, et qui concernera dans un premier temps des immeubles de dix étages. A plus long terme, on attaquera la très grande hauteur : l'Etat envisage déjà des tours de plus de trente niveaux à horizon 2030.
A l'écart de son bourg principal, la Ville de Mitry-Mory prépare l'ouverture à l'urbanisation de 50 hectares de terrains. Une poche de terre agricoles connues comme le secteur de Bois-le-Vicomte, du nom d'un ancien château de Richelieu dont il ne reste, pour ainsi dire, plus rien aujourd'hui. Une équipe pluridisiciplinaire emmenée par un urbaniste va être missionnée pour mener les études préalables et pré-opérationnelles d'un futur projet urbain à dominante résidentielle.
Après une première livraison par I3F, trois groupements promoteurs-architectes viennent d'être retenus pour 5 800 m² SDP de logements, plus une crèche. La proposition de programme était le principal critère de la sélection, car la charge foncière était fixée. Le projet se cherche depuis dix ans, et notamment le bon positionnement des logements. L'EPAMSA a ainsi retenu un temps, sans suite, Arc Promotion pour ce projet situé à Gargenville, avant même que l'urbaniste en chef de la ZAC, Co-Be, avec le paysagiste Mutabilis, ne soit choisi. Programme mal calibré de grandes maisons ? C'est l'explication du maire élu en 2014, Jean Lemaire. Désormais, les opérateurs tentent de mieux "coller" à la demande, encadrés par l'aménageur.
La Métropole s'entoure de Philippe Devis, Aurélien Boutaud et de la Folle Entreprise pour mettre à la page l'ordre du jour du Club Développement Durable. Un outil partenarial créé en 2006 pour approfondir les concepts, et mettre en mouvement les nombreux acteurs du territoire, qu'ils soient publics ou privés.
Un bon exemple d'urbanisme de projet : la communauté de communes du Sud Libournais lance un appel à projets, mais les terrains ne sont pas les siens : le propriétaire de la concession Ford et la collectivité se sont mis d'accord pour aboutir à un projet partagé, confié à un promoteur tiers à l'issue d'un appel à projets, en court-circuitant l'étape de la maîtrise publique du foncier.