Gilles Sensini remporte le marché d'études aux côtés de West 8, Eureca et du cabinet Merlin. Trois ZA, un grand supermarché, quelques friches industrielles et de nombreuses maisons individuelles : voici ce qui compose, à l'heure actuelle, le quartier de gare d'Epône-Mézières, desservie par deux lignes de Transilien. Mais la donne est sur le point de changer, avec l'arrivée d'Eole en 2022. C'est à présent un grand quartier mixte de 500 logements qui se profile à l'horizon, desservi non plus par une gare mais par un pôle multimodal entièrement restructuré. La communauté urbaine pourrait également s'y installer.
Le Stif va confier ses futures études d'intermodalité à un même groupement de prestataires, à travers un vaste accord-cadre couvrant 90% de ses 445 gares - toutes, à l'exception des grandes gares de correspondance, et celles où des études sont déjà en cours. Une mission d'AMO qui témoigne de la volonté du syndicat d'avancer dans la mise en oeuvre des objectifs généraux du PDUIF de 2014, en particulier dans les cas où les collectivités n'ont pas encore entamé d'études.
Les aides s'échelonnent entre une centaine d'euros et près de deux millions. La plus aidée des communes est Bagnolet avec 1,884 million. Thonon-les-Bains touche 979 704 euros, Gif-sur-Yvette 1,136 million, Bègles 366 300 euros, Issy-les-Moulineaux presque 500 000 euros, tout comme Nanterre. Parmi les moins bâtisseuses, Les Mureaux touche à peine 400 euros. Baillargues, dans l'Hérault, touche 132 euros, tout comme Chéreng dans le Nord.