Les opportunités foncières sont "nombreuses", et le quartier particulièrement bien placé. Le grand ensemble du nord du Blanc-Mesnil figure parmi la liste des 200 quartiers d'intérêt national du NPNRU, et prépare la suite de son renouvellement. Au stade de la préfiguration, la ville se donne 20 ans pour en faire une "polarité métropolitaine" mixte, à dominante résidentielle. Les études se poursuivent : un géomètre va être désigné pour asseoir le projet sur un diagnostic foncier et VRD.
Le retour de l'eau va déclencher le renouvellement de 60 hectares. Le projet traverse Croix, Wasquehal et Villeneuve d’Ascq. Urban Act, déjà auteur des études de faisabilité, a été désigné urbaniste en chef, et Artelia, maitre d’oeuvre de la reconnexion du bras mort du canal de Roubaix. Notamment, la dimension technique, hydraulique, écologique, sédimentaire, est un des défis du projet.
Le planning mis à jour prévoit l'adoption d'un dossier de réalisation en fin d'année, et des consultations de promoteurs en 2017-2018. Entretemps, le projet urbain va continuer à s'affiner sous la houlette de sa nouvelle maîtrise d'oeuvre, Reichen & Robert et Associés, et d'un futur AMO développement durable, en cours de consultation. En moins de dix ans, ce sont 1 200 logements qui sont attendus à Antony sur le site emblématique de l'ancienne cité Jean-Zay.
La Communauté d'Agglomération du Grand Verdun cherche un aménageur pour lui confier la réalisation de la ZAC de la Route d'Etain. Ce sera une zone d'activités dédiée aux PME de 28 lots, à construire prochainement et desservis par la rocade, soit une petite quinzaine d'hectares dont la collectivité espère contrôler le développement à travers le temps.
Versailles Habitat et Val d’Oise Habitat ont fait connaître leur volonté d’adhérer à Grand Paris Habitat, à l’occasion du 77ème Congrès des HLM. Le GIE de moyens créé par le groupe SNI en janvier 2015 annonce de plus une nouvelle adhésion avant la fin de l'année.
"Il faut que, pendant dix ans, on tienne ce rythme". Emmanuelle Cosse s'est félicitée, le 28 septembre sur France Inter, des 417 800 logements autorisés à fin août en rythme annuel - et particulièrement des 81 400 de l'Ile-de-France, tant il est vrai que les enjeux ne sont pas les mêmes dans toutes les zones géographiques. "Il fallait fixer un objectif théorique ambitieux de 500 000 logements par an. C'est comme ça qu'on tire tout le monde", a-t-elle ainsi justifié le décalage avec l'objectif, alors même qu'on n'est pas encore, non plus, aux 150 000 logements sociaux visés - à fin août on compte 140 000 logements sociaux autorisés.