Le projet prépare son enquête publique pour la mi-novembre et trouve dans Inventons la Métropole l'occasion de lancer sa première opération, dont découleront toutes les autres. Pour l'heure, c'est l'Autorité environnementale (Ae) qui vient de rendre son avis sur l'étude d'impact. A l'issue d'un dialogue fructueux entre les services de la Ville de Paris et ceux du CGEDD, l'Ae relève tout de même un objectif officiel d'énergies renouvelables "très faible". Le remodelage du paysage urbain par un quartier de grande hauteur mériterait également, d'après elle, d'être étudiée plus avant.
La future gare du Grand Paris ne viendra pas seulement desservir les 2 000 logements programmés sur le Fort d'Aubervilliers, mais également, côté Plaine Commune, le quartier Emile-Dubois / Maladrerie, dont le PRU va démarrer et, côté Est Ensemble, le quartier des Courtillières, dont le PRU s'achève. L'arrivée de la gare doit permettre d'organiser la réconciliation urbaine de tous ces sous-secteurs, en lien avec la requalification de l'ex-RN2. Plaine Commune lance l'étude de pôle en ce sens. Le Contrat d'intérêt national qui organise le projet et rassemble les différents acteurs a été signé le 12 janvier 2017.
Un groupement riche en associations va plancher sur la dégradation du bâti, la vétusté et le décrochage commercial de ce secteur où l'atonie du marché empêche tout renouvellement spontané du secteur. Les problèmes rencontrés par le quartier Saint-Roch - Charité, au sud-est de l'hypercentre, sont nombreux et emblématiques des enjeux auxquels fait face le centre-ville de Saint-Etienne. Pourtant, le secteur dispose de bien des atouts pour tirer son épingle du jeu. Un défi que l'EPA de Saint-Etienne (Epase) entend prendre à bras le corps.
L'emblématique villa néo-Renaissance cherche des porteurs de projets privés pour se reconvertir, par exemple, en hôtel. Sur la corniche Kennedy, le site est assurément attractif. Néanmoins, les réhabilitations s'annoncent lourdes coûteuses. A ce stade pourtant, ce n'est ni une cession, ni un bail emphytéotique qui est prévu par la Ville, mais une convention d'occupation du domaine public, avec ou sans transfert de droits réels.
Un aménageur sera désigné au printemps 2017. La ZAC des Champs-Carrés, créée par le conseil municipal d'août 2016, contiendra 180 logements en extension du tissu existant. Un projet qui devra associer exigences environnementales, identité villageoise et transition avec les espaces agricoles.