Une nouvelle concession d'aménagement devrait être confiée à la SPLA spécialisée dans la résorption du bâti dégradé. En parallèle de son actuelle mission sur l'habitat indigne, le nouveau contrat portera sur le gisement foncier récemment identifié par la Ville de Paris : les chambres de services et autres micro-surfaces, susceptibles d'être fusionnées pour créer de véritables appartements.
L'actuelle municipalité a pris le temps de remettre à plat le projet urbain, notamment pour limiter les opérations de démolition. Tandis que ses nouvelles orientations sont en passe d'intégrer le PLU révisé, un nouveau permis de construire a été déposé en juin 2016 dans le périmètre de ZAC. Trois îlots restent encore à réaliser dans ce projet lancé avant 2010, et qui a déjà connu deux coups d'arrêts. La Semiso cherche une nouvelle maîtrise d'oeuvre pour les espaces publics du projet.
Après avoir mené les études préalables, l'A/NM/A est désignée comme architecte-conseil du projet urbain aux côtés de SOL Paysage. Pour mettre en oeuvre le plan-guide programme 280 000 m² mixtes à dominante activités, un Atelier d'urbanisme négocié comparable à celui des Bassins à Flot est envisagé. Missionné depuis 2014, Nicolas Michelin a proposé de bâtir le périmètre par des formes de "clairières habitées" intégrées au réseau de jalles et respectueuses des zones humides.
La réactivation de la ligne ferroviaire Colmar-Fribourg n'attirerait pas assez de voyageurs quotidiens pour être rentable. Arcadis et IGM se voient confier une mission d'études par la nouvelle Région Grand Est pour jauger l'hypothèse d'un transport en commun à haut niveau de service (THNS) de type bus qui irait jusqu'à Breisach, de l'autre côté du Rhin. Une réflexion menée dans le cadre d'un vaste comité de pilotage associant les collectivités françaises, mais également leurs contreparties allemandes - la Ville de Breisach am Rhein et le Zweckverband Regio-Nahverkehr Freiburg (ZRF) -, ainsi que le Secrétariat Général aux Affaires Régionales et Européennes (SGARE).
Pendant que la situation s'enlise à Notre-Dame des Landes, les autres aéroports régionaux avancent. Ainsi, Marseille-Marignane va investir 500 millions d'euros pour grandir, au moment où l'Etat cède sa participation de 60%, tout comme il le fait dans la société Aéroports de Lyon.